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CAN 2023 en Guinée : Déjà trois ans après son attribution, pas grand-chose à espérer

Conakry– On se souvient encore comme si c’était hier, que c’est le 20 septembre 2014, dans l’euphorie et dans une grande ferveur, que la Guinée a bénéficié de ce cadeau du ciel, en se voyant confier contre toute attente par la CAF, l’organisation de la CAN 2023.

La qualité des personnes qui composaient la délégation guinéenne, pour la plupart des ministres, soit près d’une dizaine, ne faisait l’ombre d’aucun doute à l’époque, aussi bien pour la CAF, que pour des citoyens, d’une volonté politique avouée indispensable pour l’organisation d’une telle compétition.

Depuis, que de discours chauvinistes que d’aucuns qualifient de postiches qui, malheureusement, contrastent avec la réalité sur le terrain.

Après trois ans, les actes porteurs d’espoirs dans la réalisation de ce projet ambitieux, sont très peu visibles ou quasiment inexistants : c’est d’abord la mise en place du comité d’organisation de la CAN (COCAN), et la réunion de présentation des membres de ce même COCAN ( défense de rire).

A chacun de juger de la volonté et la possibilité de la Guinée à être conforme aux exigences de la confédération africaine de football.

A rappeler que le chantier va au dela des 6 stades à construire, des villages de la CAN sur différents sites de compétitions sans compter les terrains d’entrainements.

Il y a aussi, des hôtels et des hôpitaux à construire partout. Le réseau routier et aérien à priori, doit être réhabilité pour le rendre performent. Tout ça d’ici à 2023.

Est-ce alors possible, de satisfaire à ces exigences qui s’attachent à l’organisation de la compétition pendant cet intervalle de temps dans un pays presque acène ?

Pas sûr, désespère-t-on même dans les milieux, autre fois les plus optimistes.

La nomination de Bantama Sow à la tête du ministère des sports, et sa volonté de redynamiser un comité d’organisation apparemment agonisant dans les faits, redonne du souffle à ceux qui en désespéraient autant.

Alors trêve de discours ! Les acteurs à tous les niveaux, doivent s’imposer le devoir de troquer ces discours qui ne seront pas insortables à la mission de contrôle de la CAF au moment venu, aux travaux sur le terrain.

Lamine Mognouma Cissé

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