CONAKRY– Encore une fois, les supporters guinéens ont exprimé leur ras-le-bol , le soir de l’élimination de leur équipe nationale junior au coup de sifflet final.
Sportivement, suivant un principe universel, le football procure de la joie donc , pas de place aux scènes bellicistes dans les stades.
Mais pour le cas guinéen, difficile de se conjuguer à se principe.
Depuis très longtemps, les supporters vivent d’illusions. Il ont cru mais hélas ; voir leurs équipes aussi revenir sur le toit de l’Afrique.
Certainement que pour ça, des observateurs s’accordent que c’est trop rêver de leur part , connaissant bien sûr la qualité des joueurs qui composent ces équipes. Des joueurs insouciants aux ambitions minimalistes.
Mais on ne peut pas les saborder d’avoir rêvé d’une simple qualification qui ne paraît pas démesurée. Elle est à portée de main par ce que l’équipe en est habituée dans le passé.
Les passifs d’une humiliation « irrévérencieuses » s’accumulent de surcroît dans un stade , qui a longtemps été une bombinette pour les équipes adverses, autrement dit , un stade où la défaite n’était pas chose aisée et dont on pouvait y compter au bout des doigts d’une main.
Les joueurs ne s’en préoccupent plus, les entraîneurs aussi, avec leur piètre niveau.
La fédération doit alors impérativement prendre la mesure des choses, pour éviter un débordement de la colère
A sa décharge certainement, les moyens et les conditions sont créées pour ces équipes et leurs faux entraîneurs, afin d’offrir au public des victoires honorables qu’il sollicite.
Elle doit aussi s’intéresser aux détails près de l’organisation interne au sein de ces équipes où les entraîneurs se permettent tout : des deals par exemple avec des joueurs.
Encore une fois, comme la fédération est entrain de faire avec l’équipe senior, un travail de fourmilles, de réorganisation de l’équipe toute entière, qui produira sans en douter un résultat meilleur à la hauteur de l’effort fourni, ces efforts sont aussi nécessaires pour les autres catégories.
Lamine Mognouma Cissé