CONAKRY-La nouvelle à couper le souffle, tombée tard dans la nuit du vendredi dernier, s’est vite propagée telle une traînée de poudre.
C’était au début difficile d’y croire, où l’on refusait d’y croire pour la plupart des guinéens qui gardent encore un très bon souvenir de la participation de leurs cadets à cette compétition.
C’était aussi difficile d’y croire, quand on a fait croire à ces guinéens, qu’après que le concurrent impénitent et impertinent, ait été débouté pour la première fois, et que la CAF ait permis à la Guinée de poursuivre la compétition, qu’aucun autre recours n’était plus jamais possible et qu’on n’avait plus à se faire de mouron concernant ce dossier, un véritable casse-tête.
C’était sans compter encore une fois sur le jusqu’auboutisme du même adversaire qui était certain d’une complaisance au très haut niveau lui permettant de rassembler les preuves qui manquaient à sa plainte pour parvenir à ses fins.
On ne devait pourtant pas en douter, car le président de la fédération sénégalaise de football, le principal concerné dans ce combat pour l’honneur, pour rappel, occupe une position privilégiée à la CAF et sa compatriote Fatouma Samoura, elle, dicte sa volonté sur les pratiquants du football étant la patronne de l’administration du football mondial.
Peut être aussi que nos dirigeants du football, savaient le danger qui guettait le pays avec l’accumulation des preuves par le Sénégal, ne disposant pas alors de quelque chose de raisonnable à opposer à l’accusation cette fois-ci sérieuse, en témoigne l’absence de la Guinée à l’audience de la délibération, ont fait l’omerta là-dessus dans l’espoir que la même CAF n’allait pas se dédire en prenant la pire décision.
La commission de discipline de la CAF, a ainsi décidé, de déchoir la Guinée de son titre, de la disqualifier pour la coupe du monde au Brésil et de l’interdire à participer aux deux prochaines compétitions du genre, en attendant que le comité exécutif ne l’entérine.
Sans doute, dans le pays, la nouvelle suscite assez d’indignations et chacun essaye de trouver son coupable.
La voie est donc ouverte à tout y compris aux règlements de compte parfois les plus farfelus.
Dans les récriminations très passionnées, on donne l’impression que le fait incriminé, a bien existé en pointant le / ou les coupables qui ont vendu la mèche à l’adversaire.
Ce qui veut dire qu’il ne faut rien attendre des recours en annulation, intentés par les autorités du football auprès des structures compétentes.
Plus de discernement et de retenue avec moins de passion, seraient le meilleur allié du moment pour une éventuelle victoire.
Devoir de tirer des leçons pour le patron du football guinéen par une purge dans son environnement, en profitant de cette situation peu honorable pour le pays, quelle que soit l’issue.
Lamine Mognouma Cissé