Monrovia – En refusant de reporter le match Guinée-Liberia, sur demande du Liberia, la Féguifoot avait-elle raison? On en sait un peu plus….
Une enquête de la radio locale ELBC FM indique que, contrairement à ce qu’a avancé la Fédération libérienne (LFA), le problème de vols n’était pas la raison de l’arrivée tardive des Libériens dans la capitale malienne.
Certains joueurs de Lone Star qui ont fait le déplacement sur Bamako affirment que l’éjection de huit joueurs de la sélection quelques instants avant le départ de l’équipe pour Bamako a sérieusement impacté la motivation du groupe. Ils disent, sous couvert de l’anonymat, que l’équipe a subi l’effet physiologique de cette action du staff technique.
Parmi les 25 joueurs qui ont passé six semaines de préparation intensive, huit ont été écartés à la dernière minute pour avoir quitté le camp de stage sans autorisation. Il s’agit de Mohammed VARNEY, Amara SACKOR, Abraham BARSHELL, Prince JETRO …etc. qui ont manqué cette première rencontre face au Syli local.
Selon une source proche de l’équipe, l’expulsion des huit joueurs a causé des retards inutiles lors du départ de l’équipe pour Bamako.
« Plusieurs nouveaux joueurs amenés illico pour remplacer les joueurs expulsés n’avaient pas de documents fiables pour pouvoir voyager, un souci qui a fait que l’équipe libérienne est arrivé en retard à Bamako. » ajoute cette source.
A noter que ce match aller Guinée-Liberia (3-1), en qualificatif du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2016), a été reporté de 24 heures par la CAF à cause de l’arrivée tardive des Libériens sur le sol malien.
À la veille, la Fédération libérienne (LFA) avait annoncé que l’équipe nationale libérienne ne pouvait pas arriver au Mali à temps en raison de problème de vols. Mais, cette enquête de ELBC montre que la sanction disciplinaire appliquée quelques heures avant le départ de l’équipe était la raison principale du retard.
«Mes joueurs étaient fatigués parce qu’on est rentré hier soir (dimanche 21 juin, ndlr). Vous avez vu comment ils ont joué. Ce n’est pas normal de venir jouer 24 heures avant le match, c’est difficile » avait indiqué le coach du Liberia, James Debbah, à la fin du match aller.
Au match retour prévu ce weekend à Monrovia, le Liberia sera obligé de marquer deux fois sans encaisser, pour espérer se qualifier au tour suivant.
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— Moysekou™ (@Moysekou) June 23, 2015
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