En amenant Antonio Souaré à renoncer à sa candidature après les retrouvailles à l’allure d’une audience foraine des acteurs du football à Sékhoutoureya, on pensait avoir résorbé une crise qui couvait.

On pensait également éloigner du pays, le spectre d’une sanction certaine, agitée devant le président de la République par des cassandres. Mais c’était sans compter sur l’exubérance impétueuse de ceux qui tirent les ficelles.

L’espoir d’une sérénité retrouvée à l’issue des arrangements de mauvais aloi au palais présidentiel, semble donc s’effilocher.

Les appétits revanchards débordent d’hypocrisie et de règlement de compte.

Le football Guinéen est à la merci des instances internationales de gestion de ce sport roi.

Après le scénario inédit de la visioconférence à la présidence de la République, c’est une autre page qui s’ouvre avec le tribunal arbitral des sports (TAS). Avec un dénouement à contrario qui s’annonce tragique. Ceux qui sont à la manette en sont bien conscients, mais hélas !

Pendant ce temps, la commission électorale prend acte de la décision de la commission électorale de recours qui a récusé le seul candidat qui était en lice. Les compteurs sont en effet mis à zéro.

L’occasion pour KPC, qui était sur la ligne de départ et qui s’était désisté au profit d’Antonio Souaré, de revenir grandement dans la course. Lui, qui, aux yeux de l’opinion, focalise l’espoir pour la continuation avec un investissement de soi, de son avoir pour la bonne cause.

Tout cela n’est pour le moment qu’un vœu pieu, car les démons n’ont pas encore lâché et pourraient amener à ouvrir une autre page sombre de l’histoire du football.

Sadikou