Conakry– La confédération Africaine de football (CAF) a désigné la Guinée il y a quelques mois pour l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations de 2023. A sept (7) ans de cette échéance, les autorités sportives du pays trainent encore les pas quant à la construction des infrastructures sportives, routières, hôtelières…
Le doute commence alors à planer et une question taraude incessamment les esprits : la Guinée sera-t-elle à la hauteur d’abriter la fête du football Africain en 2023 ?
En tous cas, les autorités sportives guinéennes affirment mesurer les attentes et ont récemment annoncé la mise en place très prochaine d’une commission chargée de l’organisation.
« C’est vrai que nous trainons encore les pieds, il nous faut déjà penser à mieux se préparer. Nous devons d’abord mettre en place le comité d’organisation de cette CAN que nous devons abriter en 2013. Ce comité va englober tous les acteurs du football guinéen, mais aussi de la société civile, etc… Ensuite, on fera la levée des fonds qui peut être bilatérale tout comme vers les privées, les études de faisabilités et les cahiers de charges liés à la mise en place des infrastructures. Surtout la construction de ces infrastructures, que cela aille rapidement car 2023, c’est déjà demain » a expliqué Siaka Barry, ministre des sports, de la culture et du patrimoine historique.
Avec un seul stade aux normes internationales depuis son indépendance en 1958, la Guinée qui n’a jamais organisé une CAN, ne semble pas encore prête à accueillir cette coupe d’Afrique des nations en 2023.
Le stade de l’unité de Nongo, offert par la Chine dont les travaux ont débuté depuis 2008, tarde encore à être finaliser et n’est toujours pas opérationnel.
Sachant que la CAF dispose toujours d’un plan B en cas d’échec du plan A, cette organisation peut donc être retirée à la Guinée même à la dernière minute. D’ailleurs, dans le pays de Titi Camara, le sport n’est toujours pas la priorité de l’Etat dit-t-on.
Mohamed Lamine TOURE
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