CONAKRY- Kaba Diawara et ses soutiens commencent à trouver déjà des boucs émissaires à d’éventuelle débâcle en perspective du syli national à la CAN 2024. Toutes les astuces, même les plus farfelues et fantaisistes sont scrutées pour faire diversion. On veut détourner les attentions sur les résultats catastrophiques d’un management du même ordre, pour nous suffoquer avec une affaire d’hypothétique immixtion dans la gestion du staff.
Kaba Diawara et ses soutiens mouftent contre des nominations au sein du staff d’appui. Entendez les postes d’officiers médias, d’intendant, de team manager, de vidéaste. On peut être d’accord que l’entraineur exige la qualité dans les choix de ses collaborateurs. Mais c’est absurde qu’on nous rabâche les oreilles avec des propos du genre : tel ne s’entendant pas avec tel autre, je n’aime pas telle personne, je veux mon équipe pas d’autres personnes… c’est malheureusement ce qu’on soutient dans l’entourage de l’actuel sélectionneur.
Pis, on veut amener l’opinion à intégrer un éventuel revers de l’équipe. Le revers qu’on veut, dans la même logique, imputer à ces choix. Quelle bêtise !
Il est important de rappeler, que les choix qui dépendent exclusivement de l’entraineur, ce sont ses adjoints qu’il négocie et paye dans son salaire. Raison pour laquelle, depuis son arrivée à la tête du syli, Kaba Diawara a renvoyé, pour des raisons inconnues du grand public, plus de cinq de ses collaborateurs qui sont dans cette catégorie. Il en a recruté autant, dont le dernier cas est Fousseny Diawara, consultant à canal+ , éconduit par la fédération malienne de football avec laquelle il collaborait en qualité d’adjoint de l’entraineur principal, pour insuffisance de résultat.
Malgré ces choix qui flirtent avec la médiocrité, il a été reconnu à l’ancien international Guinéen le droit de procéder ainsi pour réaménager son staff.
Encore une fois, oui à la qualité dans les choix par le ministère des sports, qui n’est pas exempt de reproche. Mais non à la réaction incongrue qui donne l’impression que tout doit fonctionner dans l’équipe en fonction de l’humeur et de la volonté d’un entraineur, fut-il médiocre.
Édito Guinéefoot