Conakry– L’année 2016 s’achève dans quelques heures.
L’occasion de regarder dans le rétroviseur les faits marquants de l’actualité sportive Guinéenne de l’année écoulée.
1- L’élimination surprise du Syli senior de la CAN 2017.
Malgré un tirage au sort qui lui était largement favorable dans une poule composée du Swaziland, du Malawi et du Zimbabwe, le Syli national de Guinée a déçu ses supporters en se faisant éliminer pour la prochaine coupe d’Afrique des nations (Gabon 2017).
Après autant de matches disputés, le Syli National de Guinée n’avait pu récolter que 8 petits points insuffisants pour se qualifier.
Une élimination méritée pour une prestation décevante a précipité le départ du sélectionneur français , Luis Fernandez. Ce technicien à multiple casquettes à été aussitôt remplacé par Kanfory Lappé Bangoura.
Malheureusement, ce dernier n’a pu empêcher le naufrage ou la désillusion, puisque c’est le Zimbabwe contre toute attente, qui a terminé leader et qui a obtenu son billet de qualification pour le Gabon.
2- Le Sénégal barre la route au Syli féminin.
Abandonnée à elle même, le Syli national dames ne pouvait rêver grand. L’équipe a été logiquement elle aussi, éliminée au mois de mars 2016 dès le premier tour par une équipe du Sénégal moins inspirée pourtant.
Malgré sa défaite 1-0 à l’aller à Dakar, les dames Guinéennes se sont imposées sur ce même score lors de la Manche retour à Conakry deux semaines plus tard.
Score insuffisant pour que le Syli national féminin se qualifie au second tour. Il fallait donc passer par les tirs au but qui ont finalement sourit aux sénégalaises (4 tirs contre 2) pour que les Lionnes de la Terranga mettent out leurs homologues de la Guinée.
Dans la foulée de cette élimination, l’équipe conduite par Cécile Kourouma a été abandonnée à elle même, puisque les joueuses se sont dispersées au soir même de cette élimination. Depuis, la Guinée n’a plus d’équipe nationale féminine digne de nom.
3- Parcours sans faute du Syli national cadet
L’équipe des moins de 17 ans Guineens exemptée du premier tour des éliminatoires, a réussi son pari qui consiste à se qualifier de nouveau pour la prochaine coupe d’Afrique des U-17 prévue à Madagascar en 2017.
Les jeunots Guineens ont d’abord éliminé le Maroc, avant de briser le rêve des cadets Sénégalais à Conakry.
Comme en 2015 à Niamey au Niger, Les poulains de Souleymane Camara Abedy, retrouveront la coupe d’Afrique des Nations U17. Les cadets sont logés dans la poule A en compagnie du Cameroun, du Ghana et du pays hôte, le Madagascar.
4- Rattrapage réussi par Mandjou Diallo qui qualifie les juniors.
Absente de la coupe d’Afrique des U-20 depuis plusieurs décennies, la Guinée retrouve enfin cette compétition qui aura lieu en Zambie en 2017. La sélection junior pilotée par le technicien local Mandjou Diallo a su trouver cette année les ressources nécessaires pour éliminer respectivement le Libéria, la côté d’ivoire et la Gambie.
La saison dernière, le Syli Junior et Mandjou avaient été sortis dès le premier tour par la modeste équipe de la Sierra Léone.
Cette fois-ci , les moins de 20 ans de la Guinée seront bien du rendez-vous continental de 2017 en Zambie. L’Égypte, le Mali et la Zambie joueront dans la même poule A que la sélection Guinéenne.
5- L’humiliation du Syli Espoir au tournoi de Toulon.
Quatre défaites, seulement trois but marqués contre 14 encaissés, voilà en substance le résumé du parcours décevant du Syli national espoir au mois de Mai dernier au tournoi international de Toulon de 2016 en France.
Conduit par le sélectionneur guinéen Koly Koivogui , sous la houlette de Kaba Diawara, ce tournoi destiné aux équipes espoirs s’est plutôt transformé en désespoir total et en désillusion pour la sélection guinéenne recrutée un peu partout en Europe à la veille de ladite compétition.
Mais ce tournoi aura néanmoins permis à des joueurs comme Tafsir chérif de s’illustrer.
Dans nos prochains articles, toujours au compte de la rétrospective des faits marquants de l’année 2016, on reviendra sur la crise survenue à la fédération. Une crise qui a précipité le départ de Salifou Camara Super V et entraînant la mise en place du comité de normalisation.
Mohamed Lamine Touré