New-Delhi– Décidément, les cadets guinéens n’ont pas évité à la coupe du monde de leurs categories en Inde, le sort humiliant subi par leurs ainés des juniors, éliminés il y a quelques mois, au premier tour dans une compétition mondiale similaire
Et pourtant, avec ces cadets, cela ne devrait pas être ainsi à cause des conditions les meilleures de preparations qui ont été créées pour cette équipe afin qu’elle réussisse sa coupe du monde, mais hélas !!!
Ce fût une grosse désillusion avec un résultat global qui n’honore nullement le pays qui célébrait ainsi, sa deuxième qualification de suite a cette compétition. C’était sans compter sur la qualité très discutable de l’entraineur à conduire l’équipe dans ce mondial.
Souleymane Camara Abedi, à travers des erreurs qu’on ne peut se permettre dans les compétitions d’un tel niveau, a précipité le naufrage de l’équipe, qui sous d’autres commandements, pouvait à coup sûr, faire mieux.
Primo : la désignation d’un nouveau capitaine en pleine compétition.
A l’occasion de son troisième match qui s’annonçait déterminant pour la qualification, l’entraineur de l’équipe a jugé utile, de changer le porteur du brassard.
D’après nos confrères présents, Djibril Fandjé Touré a été désigné comme étant le nouveau capitaine de l’équipe en remplacement de Sékou Camara, tenez-vous bien, qui n’était ni indisponible, encore moins menacé par un deuxième carton.
Quelle bêtise historique qui met à nu l’amateurisme de l’ancien entraineur du FC Séquence qui prouve à cet effet, son manque de discours visant à fouetter l’orgueil des joueurs à aller chercher la victoire qui s’avérait précieuse.
La conséquence d’une telle décision jugée insensée, est l’excès de pression sur le nouveau capitaine qui est alors passé à coté de sa mission.
Deuxio : Une tactique figée.
Pour ces trois matches, souleymane Camara est resté accrocher à une tactique de jeu infructueuse, le 4-3-3.
Malgré les difficultés apparentes de l’équipe dans la récupération et dans le repli défensif, l’entraineur s’est borné avec son système de jeu. Un système d’un constat général, qui a donc profité aux entraineurs des équipes adverses qui ont donc su exploiter ses faiblesses.
Les tristes expériences de Hamidou Camara avec les cadets au mondial chilien, de Mandjou Diallo avec les juniors en Corée et de Abedi Souleymane en Inde, donnent des doutes quand au niveau des entraineurs locaux à conduire une équipe nationale à des compétitions de ce genre sauf à quelques exceptions près qui attendent aussi d’être essayées.
Lamine Mognouma Cissé