Conakry- Dans l’ordre des rumeurs il y a quelques semaines, elle est désormais une réalité énigmatique, cette surprenante nomination de Souleymane Camara « Abedy » pour diriger les U-20 du Syli national.
Pourtant, il a été annoncé par la voix la plus autorisée de la fédération, de la dissolution des staffs des différentes équipes nationales.
C’était il y a quelques mois au Maroc, le soir de la défaite de trop concédée par le Syli local au CHAN.
Il a été aussi dit par la même voix, à la même occasion et dans les mêmes conditions, qu’il n’y aura plus de cumule de fonctions pour les futurs entraîneurs.
A l’annonce de la nouvelle, à cause de l’état des finances de la fédération jusque-là supportées par la poche de son président, à cause aussi du manque d’accompagnement à ne point douter du ministère à prendre en charge les salaires de ces nouveaux entraîneurs, l’application de la décision jugée à cet effet incertaine, ne pourrait être contrariée que par un effort de plus de la part de celui qui a pris cet engagement.
En dépit de tout, l’espoir y était, car convaincu que le déclic pourrait venir de là, mais hélas.
Le cas Souleymane Camara Abedi, parachuté à ce poste, pourrait effilocher cet espoir avec pour conséquence, la banalisation de la décision des autorités.
Cet entraîneur voudrait incarner cette exception, être le contradicteur d’une décision qui a partout bien résonné, en étant en même temps, l’entraîneur du Fello Star et celui du syli junior.
L’intéressé, dans une interview chez nos confrères de CIS TV, a remercié la Féguifoot, qui a alors par conséquent, accepté de transgresser sa nouvelle politique de gestion des équipes nationales.
Malgré les arguments entendus pour justifier la décision, elle paraît toujours indigeste.
Est-ce pour ça quelle n’a jamais été publiée ?
Ça sonne comme une récupération de la part de l’occupant en complicité avec la DTN, un autre cas embarrassant qui n’existe que de nom.
Guineefoot
