Les Maliens ont pourtant ouvert le score à la 7″ par le joueur de Wolverhampton Wanderers, Bakary Sako, à un moment où les Éléphants (Syli) guinéens tentaient d’entrer effectivement dans le match. Une (mauvaise) habitude très prisée par (presque) toutes les sélections guinéennes. Elles somnolent au début du match et se réveillent tardivement pour faire “leur” show, quel que soit le résultat final. Heureusement pour eux, dimanche soir, les sièges vides du stade Yves du Manoir en région parisienne n’étaient pas de bon augure pour les supporters maliens, massivement présents pour soutenir leur patrie. Ils y étaient plus nombreux que les Guinéens.
Bref, le Syli est revenu au score à la 28″ par Guy Michel Landel avant que le joueur appartenant à Lyon, Mo Yattara ne scelle la victoire sur penalty à la 70″ suite à une faute de la défense malienne sur l’attaquant guinéen d’Ajaccio, Demba Camara qui jouait son premier match avec l’équipe nationale.
«Nous avions à cœur de gagner ce match contre le Mali qui nous a souvent battu et c’est ce que nous avons fait. Nous sommes très content », a déclaré Mo Yattara à la fin du match.
« Nous avons eu du mal à rentrer dans ce match en prenant un but un peu précoce. J’ai beaucoup de regret par rapport à ce but parce que nous avons un temps de retard à chaque fois. Il manquait un peu d’agressivité. Mais on a su réagir comme à chaque fois, revenir dans la partie. Finalement, nous avons pris confiance et nous avons su réagir. Il y avait une maitrise collective. En fin de compte, nous avons vu des choses assez intéressantes. Défensivement, nous avons su hausser notre agressivité », analyse Michel Dussuyer.
« Nous étions dépassé dans la récupération du ballon. Les guinéens ont été meilleurs, collectivement et aussi individuellement. Je crois que quand on regarde bien, ils ont mérité de gagner ce match dans l’ensemble. Nous nous avons manqué un peu de fraicheur parce que certains de nos joueurs ont terminé assez tard dans leur championnat », confie le sélectionneur malien, Henryk Kasperczak.
De nos envoyés spéciaux à Paris, Tanou, Moysekou & Sega