CONAKRY- Les dirigeants du football Guinéen ont réussi une prouesse, sous réserve de connaitre toutes les implications financières liées à la négociation de ce rendez-vous. C’est d’avoir pu arracher un match amical entre le syli national de Guinée-notre fini national qui provoque des palpitations chez ses supporteurs à cause de ses piètres prestations-et son homologue du Brésil.
Il s’agit bien du Brésil du roi pelé, Zico, Romario, Ronaldo CR9, kaka, Ronaldinho, Neymar …. Bref, c’est le Brésil des légendes du football qui font rêver tant de jeunes de la planète. Donc, jouer contre ce Brésil, pour un pays qui végète dans les profondeurs du classement FIFA, et qui est aussi peu connu sur la scène géopolitique, est une opportunité qui va au-delà des sports. De ce point de vue, c’est un pari gagnant.
A ce jour, à cause de l’engouement suscité par ce match amical auprès des autorités qui se sont mobilisées à cet effet, dans le but de ne pas se faire compter l’évènement, on comprend que c’était plus exhibition pour des fins de publicité. Le résultat technique importait peu, surtout quand les Guinéens sont convaincus que leur équipe, en ce moment déstructuré, n’a ni la capacité, ni le mental pour sauver l’honneur contre un adversaire aussi redoutable.
L’équipe de Kaba Diawara a été assez ridicule devant son adversaire ce jour. Un adversaire sans coup férir, à l’allure de match de gala, a confirmé son statut. Le score est de 4 buts à 1 en faveur des Brésiliens.
Ce score et la physionomie de la rencontre confirment aussi le piètre niveau du Syli, la conséquence d’avoir une équipe en perpétuelle reconstruction depuis qu’elle est passée sous la direction de Kaba Diawara.
Naby keita et ses coéquipiers qui ont échoué contre l’Egypte la veille, ont mis au gout du jour, lors de la rencontre, qu’ils sont au bout de leur capacité à pouvoir rassurer pour une perspective meilleure. L’entraineur non plus ne rassure pas, lui qui continue son apprentissage sur les bancs d’une équipe qui nourrit pourtant des ambitions.
Les Guinéens vont continuer à se consoler à l’évocation du nom de l’adversaire de leur équipe, la séléçao du Brésil.
Il est alors évident, que techniquement, le match amical n’a pas apporté grand-chose au Syli. Cependant, les dirigeants et encadreurs en ont profité pour tenter de polir leur image sérieusement malmenée dans l’opinion.
EDITO GUINEEFOOT.INFO