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CAN 2023 en Guinée : Les fans du football du pays, ont bien raison de douter !

Conakry-Le symposium organisé par la CAF au Maroc, restera à jamais, dans les annales du football africain à cause des conclusions qui modifient aussi bien le nombre d’équipes participantes, mais aussi le cahier de charges qui s’impose aux pays organisateurs de la compétition.

Si l’unanimité ou presque, s’est dégagée en faveur de la nouvelle réforme qui pourrait donner plus de chances aux « petits » pays de football à participer à cette fête continentale, par contre, des pays organisateurs devraient par conséquent se faire assez de mourons.

Les contraintes liées à l’organisation de la compétition ne sont plus à portée de mains. Ça peut être d’ailleurs, le cas pour la Guinée, qui devrait accueillir les athlètes de la discipline la plus prisée sur le continent en 2023, autrement dit, la Guinée devrait organiser la CAN en 2023.

A l’annonce de la nouvelle réforme qui influence le cahier de charges, qui devient donc beaucoup plus contraignant, car de 4 stades, les futurs organisateurs devraient en construire 6, sans compter le nombre d’athlètes et de supporters, qui va exploser, les dirigeants locaux du football, en dépit de tout, ont rassuré de la capacité du pays à tenir ses engagements.

Sauf que, ce discours de bonne intention, rame à contre-courant des réalités dans le pays.

Réalités qui crèvent les yeux, et qui amènent des guinéens à croire à un éventuel retournement de situation qui ne sera cependant pas surprenant. Celui qui consiste à nous dessaisir de l’organisation de l’évènement.

Des constats sur le terrain renforcent bien cette susceptibilité grandissante chez les guinéens

Le comité d’organisation, le COCAN, le point de départ de toutes les actions, n’a de bilan que par sa mise en place, près de deux ans après sa création.

Autre constat déplorable, c’est le manque d’infrastructures, aggravé par la situation économique difficile du pays.

D’une prévision toute bête, construire 5 stades en moins de 6 ans, soit un stade chaque année, puis doter le pays d’infrastructures routières, aéroportuaires, hôtelières … pendant la même période, relève incontestablement du miracle pour un pays à économie sous perfusion.

Comme le dit l’autre, « les discours restent des discours, à la limite, l’expression de la bonne intention, mais ces discours ne peuvent pas faire pousser de la terre, les infrastructures sollicitées pour l’organisation de la compétition ».

Voir la Guinée tenir à ses engagements dans ces conditions de précarité, serait la plus grande surprise, pensent les observateurs.

Lamine Mognouma Cissé

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