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COCAN 2025 : ça parle trop, ça réagit peu, très peu d’ailleurs

CONAKRY– Le comité d’organisation de la CAN 2025 (COCAN 2025), s’est réuni à nouveau le mercredi, 11 décembre, à Conakry.

Sous l’autorité du ministre des sports, Sanoussy Bantama Sow, c’était encore presque du déjà entendu. L’expectation mêlée au chauvinisme, ont quasiment caractérisé tous les discours. « On peut organiser, on va faire ceci, on va faire cela … », ce sont entre autres, des rhétoriques du genre qui rythment encore le fonctionnement du comité pourtant mis en place depuis bientôt neuf mois.

Le rythme ou la fréquence de ces rencontres aux apparitions clinquantes ne vise-t-il pas à assouvir des besoins de publicité ? ç’a tout l’air.


Si la volonté politique s’affirme à travers l’engagement personnel du ministre des sports, l’architecte de la structure, n’en demeure pas moins, qu’il a ainsi, du mal à fédérer les potentialités autour de l’initiative. Toujours est-il qu’il est englué dans son euphorie à avoir à manier à sa guise le comité, mais ayant maille à réunir et à motiver tous les membres.

Tenez ! lors de la dernière rencontre, aucune silhouette de 11 des 23 membres du fameux COCAN n’y était. Même pas le premier vice-président du comité, le richissime homme d’affaires, Fadi Wazni, dont l’apport éventuel souhaité en rapport avec sa fortune sûrement, a plaidé pour son choix.

Aussi et comme toujours, était absent, le deuxième vice-président du même COCAN, Antonio Souaré, par ailleurs, président de la FEGUIFOOT. L’absence de ce dernier pose un véritable problème d’interlocuteur avec la CAF. Cette dernière, faut-il le rappeler, n’a de répondant dans les pays censés abriter les compétitions de ce genre que ses associations nationales.

Force est de constater alors que les actions à commenter semblent à ce jour totalement saugrenues. Il reste encore beaucoup à faire pour être au rendez-vous de la confirmation du choix du pays.

Il faut alors rappeler au comité qui le sait, mais qui dandine, que les cahiers de charges sont désormais trop contraignants, plus de 7 stades à construire. Mais dans un pays qui n’en a qu’un seul et dont la construction remonte à 2011, mais qui attend toujours d’être homologué, ça veut tout dire.

Au-delà, il y a à développer un réseau vaste et fiable de transports et de télécommunications.
Eu égard au délai d’exécution des tâches et les priorités nationales qui, avec un pays à économie exsangue, il y a lieu de hâter les pas, d’aller vite, trop vite d’ailleurs, mais ne pas dandiner encore une fois.

Guineefoot.info

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