CONAKRY– ce samedi, les deux candidats à la présidence de la Fédération Guinéenne de Football, Antonio Souaré et Kerfalla Camara KPC, ont conjointement animé un point de presse sous l’égide de Mathurin Bangoura, le président de la ligue guinéenne de football professionnel.
Les dirigeants du football guinéen ont décidé de parler fair-play dans le cadre de la campagne pour le congrès électif. « La campagne qui n’a pas commencé encore officiellement est suspendue sur le terrain mais aussi sur le réaux sociaux » dira Mathurin Bangoura au début de son intervention.
Le président de la LGFP a aussi exhorté également les deux candidats à parler à leurs partisans pour que le calme règne avant le congrès électif de la fédération prévu le 30 avril prochain. « C’est eux qui injectent de l’argent, s’ils calment leurs partisans, tout se passera bien » a affirmé Mathurin Bangoura.
Prenant la parole, le président de la Fédération Guinéenne de Football a tenu à préciser certaines choses. « Pour le moment, il n’y a pas de candidat au congrès, le 31 de ce mois, il y a aura une assemblée extraordinaire, c’est à l’issue de cette assemblée que les candidatures seront ouvertes. Parce que c’est à l’occasion de cette assemblée que nous mettrons en place les différentes commissions notamment la commission électorale, mais aussi la commission de recours » a laissé entendre Antonio Souaré.
Tout en rappelant ses partisans à s’abstenir de toute campagne et de toute injure. « Je demande à tous ceux qui parlent en mon nom, de rester calme et à rester dans son coin. Je lance un appel à tous mes sympathisants d’arrêter tout pour l’instant ».
De son côté, le président du Hafia FC, Kerfala Camara KPC a lui calmé le jeu. « Je lance un appel à tous mes partisans de se calmer. Ne répondez à aucune provocation ».
Rapelons que les deux candidats ont été reçus cet après-midi par le président de la république, qui a visiblement réussi à les appeler au calme. Alpha Condé aurait intimé à Antonio Souaré et Kerfalla Camara KPC d’arrêter toute campagne pour le moment.
Bagou BARRY