EDITO- La Guinée joue, à l’occasion de la fenêtre FIFA d’octobre 2024, en aller-retour, contre l’Éthiopie. C’est dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc. Des rencontres assez déterminantes pour la qualification des Guinéens, qui se noient au fond du classement dans leur poule après un début de compétition médiocre.

Mais les deux matchs devant se jouer en Côte d’Ivoire ne sont pas importants que pour les hommes de Michel Dussuyer. Ils le sont davantage pour Bouba Sampil dont l’avenir en dépend, certainement. Le président de la Féguifoot dont la gestion à hue et à dia de l’institution inspire un manque de stratégie efficace, contrairement à ce qu’on pouvait espérer à l’élection assez controversée de l’homme il y a moins d’un an.

Incontestablement, la victoire du Syli national dans cette double confrontation devrait sauver le mandat du patron du football national, qui, faut-il le préciser, se bat pour asseoir une légitimité contestée par des collaborateurs qui dénoncent une gestion solitaire, et de bric et de broc d’une institution qu’ils ont pourtant en commun.

A rappeler, à l’intention de ceux qui ne le savent pas, que la victoire des coéquipiers de Serhou Guirassy devrait les remettre sur le chemin de la qualification. Manquer à cet objectif, c’est-à-dire échouer à se qualifier à cette biennale du football africain prévue au Maroc en 2025, sera un autre échec suffisant pour raviver la flamme de la contestation du leadership et du management du premier responsable de l’association. Surtout que les résultats des autres équipes engagées dans les compétitions de leurs catégories ne plaident pas en faveur de la sérénité au niveau du sommet du football guinéen.

Mognouma