CONAKRY- Faut-il parler de hantise du football guinéen depuis la débâcle du Syli National senior à la CAN 2019 en Egypte ? On peut bien la méditer sinon et à juste raison, spéculer là-dessus.
De toute évidence, tout semble allé pour le pire depuis que ce repère est resté jusque-là indélébile dans l’esprit des supporters. Les représentants guinéens dans les différentes compétitions sur le continent et à tous les niveaux n’ont pas encore réussi à se débarrasser de ce mauvais sort. Ils ont tous déçu devant des adversaires alors que la victoire était à portée de main pour certains.
Le clou de cet épilogue douloureux est l’élimination le week-end dernier du Horoya AC à Conakry en League des champions africaine et celle du Santoba FC à Abidjan en coupe de la CAF. La victoire du club de Matam (2-0) face à la JS Kabyli s’est avérée insuffisante pour passer l’ultime palier avant les phases de groupes dont il était devenu un des habitués.
Le Santoba FC par contre, a payé pour son inexpérience contre le FC San Pedro en prenant l’eau en déplacement (3-0). Ces bides s’ajoutent à ceux pris les semaines d’avant par le Syli espoirs et juniors. Celles qui avaient le goût de ne pas manquer aux rendez-vous continentaux de leurs catégories, sont contraintes cette fois, de se muer en spectatrices anxieuses.
Au-delà de la hantise accusée par certains comme étant la cause de la dégringolade, l’on peut aussi questionner le niveau des joueurs et des techniciens du football local. Sinon que ça peut être un tout autre. Par exemple, le problème d’organisation pouvant occasionner la tempête.
Dans tous les cas, cette série noire doit susciter de grandes retrouvailles des acteurs et dirigeants afin d’y remédier durablement.
Lamine Mognouma Cissé