“Soit Bouba est un guignard, soit il fait dans le déni de la bonne gestion, et la conséquence, c’est la désillusion à tous les étages », marmonne-t-on dans les milieux du football
Et d’ajouter qu’il est difficile de sauver l’homme, pourtant passionné du football, mais qui en fait à son aise et à sa guise. Tant pis si cela transgresse les bonnes normes. C’est la description qu’une opinion sportive non négligeable fait de la Présidence de Bouba Sampil.
De toute évidence, la Présidence de l’ancien patron de l’ASK n’est pas un long fleuve tranquille. Ça s’agite de toutes parts. Depuis un certain temps, ses collaborateurs sont vent debout contre lui. Ces derniers qui ne sont pas non plus irréprochables à tout point de vue, dénoncent constamment la mauvaise gestion de leur Président. Ils regrettent d’avoir voté pour quelqu’un qui méprise ses collaborateurs.
Mais il est évident que ça ne sent pas bien dans cette institution. Ça dégage une odeur de collaboration difficile et de gestion de Potemkine. Par-dessus tout, Bouba Sampil empile des déconvenues qui laissent une tâche livide, et qui ne donnent pas bonne impression de sa gestion malgré la parenthèse des éliminatoires de la CAN de la semaine dernière ou le Syli A a pu se relancer dans la compétition en engrangeant une belle victoire contre son homologue de l’Éthiopie.
“C’est l’arbre qui ne peut cacher la forêt », rétorquent les adversaires du roi de la Fédération.Cette disqualification de la Guinée au tournoi de L’UFOA U-17, laquelle disqualification couvre le pays tout entier d’avanie à cause de la réputation de tricheur qu’il traine, ne serait être sans conséquence. Des réactions à tous les niveaux sont attendues, notamment celles des autorités militaires. De toutes les façons, l’issue devrait écrire une nouvelle page de l’histoire très tumultueuse du football guinéen.
Mognouma Cissé