Accusation ne signifie, certes, pas culpabilité mais, selon le proverbe, il n’y a pas de fumée sans feu !
En Guinée, comme dans certains pays africains, la corruption est, hélas, une affection très courante. Et ceux qui passent entre les mailles du filet, à vrai dire, sont plus nombreux que ceux qui se font capturer ou surprendre.
En attendant de savoir qui triche, avec qui ; espérons que la transparence qui permet de trancher entre le bien et le mal, le bon et le mauvais, le vainqueur et le perdant, ne s’éclipse pas, une fois encore, dans cette nième situation déplorable autour de la gestion de notre football.
Puisque le perdant, ce n’est pas seulement celui qui, ignoblement, détourne notre contribuable, décourage nos athlètes, affaiblit nos équipes. Le perdant, c’est le public sportif, l’athlète, le pays entier.
Pour empêcher ou éradiquer ce fléau, pour épauler l’envol du Syli et ses jeunes talentueux qui lorgnent l’avenir avec confiance, nous ne demandons, à nos dirigeants sportifs, qu’une seule chose: La transparence.
Éliminer la transparence dans la gestion de nos équipes nationales, c’est vouloir retourner en arrière, au temps des fonds insuffisants, des défaites successives, ou des déculottées humiliantes. C’est pourquoi, l’ancien capitaine du Syli National et actuel ministre des Sports, Titi Camara, doit non seulement être transparent dans sa gestion mais, singulièrement, dans ses propos, souvent contradictoires et peu convaincants.
Un ministre qui dit une chose et son contraire, n’est jamais hors de doute.
Ne dit-on pas qu’il est facile, le patriotisme aidant, de ’’bien gérer’’ un ministère ? Sûrement mais, pas avec des déclarations contradictoires et/ou chiffres discordants !
Moysekou
Guinéefoot©
KUWAIT CITY―04 April 2012―KW