«Dès après la signature de mon contrat, j’ai directement rejoint mes tout nouveaux coéquipiers déjà en stage de préparation pour la nouvelle saison qui est sur le point de débuter. Ce lundi, nous avons disputé un match amical contre un autre club turque et j’ai joué plus de 60 minutes comme milieu de terrain», nous a déclaré Guy Michel Landel qui semble être d’ores et déjà heureux dans son nouvel environnement. «Il y a six mois, j’étais dans le placard et maintenant je viens de signer dans un club où j’aurai le temps de jeu nécessaire pour pouvoir m’exprimer. Je suis prêt à me donner à fond pour progresser davantage», promet le jeune footballeur formé au Mans.
Même s’il n’a pas encore découvert les installations sportives d’Orduspor et le 19 Eylül Stadium, Landel donne l’impression d’être charmé par les images que les dirigeants de son club lui ont montrées. «J’ai vu des choses que nous n’avions pas au Mans, avoue-t-il. C’est un club qui jouait en première division. Ça veut dire que tout est en place. L’objectif du club, c’est la remontée dès la saison prochaine».
Appelé pour la première fois en sélection nationale au mois de juin dernier, Guy Michel Landel avait tout intérêt à trouver rapidement un nouveau club après la descente aux enfers de son ancien employeur, pour ne pas disparaître des radars du sélectionneur national. «Je déjà informé le coach (Michel Dussuyer, lire) de ma signature. C’est sûr qu’il va prendre contact pour prendre les informations sur le club».
En attendant, Guy Michel Landel a du pain sur la planche au bord de la Mer noire. Dans un premier temps, il doit s’adapter à un nouvel environnement et au sein d’une nouvelle équipe dont il est le seul francophone et le seul africain. L’autre mission, consistera à prouver au sélectionneur national, de par ses performances, qu’un jour évoluant dans le championnat turque de deuxième division, a le mérite d’être appelé en équipe nationale A. Un défi.
Tanou Diallo