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La Guinée répond enfin à la CAF : risque de radicalisation des positions.

CONAKRY Les choses semblaient pourtant bien s’arranger entre la CAF et la Guinée depuis la rencontre qui a regroupé le week-end dernier à Paris, le patron de l’institution continentale du football Ahmad Ahmad, et celui du football guinéen qui est par ailleurs, le premier responsable du COCAN Antonio Souaré et leurs adjoints.

À rappeler qu’à l’issue de cette rencontre, le vice-président de la CAF Constant Omari, qui avait troublé la sérénité des guinéens qui rêvent de voir leur pays abriter pour la première fois la CAN, a remis les pendules à l’heure avec des propos plutôt rassurants qui contrastent totalement avec des déclarations qu’il a précédemment tenues.

Le vice-président de la CAF Constant Omari, a donc juré, de n’avoir jamais lâché la phrase polémiste qui fâche. Celle qui consiste à faire ingurgiter par l’opinion des accusations selon lesquelles, le dossier de candidature de la Guinée n’existe nulle part dans les archives de l’institution.

Les choses sont alors par la suite, apparemment rentrées dans l’ordre et la CAF, dans la foulée, a promis d’envoyer dans le pays, une mission de réévaluation conformément au cahier de charges adapté aux nouvelles exigences de l’organisation de la compétition.

Cet espoir retrouvé, peut être de courte durée, après cette réaction chauviniste dénuée de tout propos diplomatiques du ministre des sports, le mardi dernier devant les députés à l’assemblée nationale.

Interpellé par certains parlementaires sur le sujet à l’hémicycle, Sanoussy Bantama Sow aura une réaction plutôt caustique.

« c’est honteux » a-t-il regretté avant de rassurer que la Guinée organisera la CAN 2023 ou 2025, selon les réalités qu’imposera le décalage souhaité par la CAF dans l’organisation des éditions 2021 et 2023.

Si la sortie de Bantama a permis de lever toute équivoque concernant la volonté de l’Etat à s’inscrire dans la dynamique d’organiser l’édition qui lui sera à nouveau attribuée, elle suscite par contre, des craintes quand à la radicalisation des positions.

En brisant le silence pour sauver l’honneur du pays quelles estiment avoir été bafoué avec des déclarations à l’emporte pièce tenues par des dirigeants au sommet de la gestion du football continental, les autorités guinéennes, doivent alors dorénavant, se préparer conséquemment pour la bataille qui s’annonce absolument rude avec une autre réaction d’orgueil éventuellement tranchante venant aussi de la confédération africaine de football.

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