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Les défis infrastructurels majeurs qui attendent la nouvelle ligue professionnelle

Conakry – Pendant que les mordus du football guinéen se frottent les mains avec la naissance de la ligue professionnelle, le problème se pose au niveau des infrastructures. Pourtant qui parle du football, parle forcement des infrastructures.

     De nos jours, nos infrastructures sont dans un état piteux. C’est le cas du stade de 28 septembre de Conakry et celui de Labé. Depuis l’arrivée des mécènes dans le sillage du football guinéen, l’Etat s’est complétement désengagé dans les affaires du sport. On dirait l’apparition du chat au milieu des souris.

     Le stade du 28 septembre est aujourd’hui dans un état de dégradation très poussée au su et au vu des autorités qui ne font rien pour remédier à cet état de fait. Le stade de Nongo, fruit de la coopération chinoise, est presque vieux étant tout neuf. Il est devenu aujourd’hui un centre de remise de diplômes de certaines institutions privées d’enseignements supérieurs. Or, la Guinée s’apprête à organiser la CAN 2023 et ce stade devrait servir.

     Le visage du stade régional El hadji Saifoulaye Diallo de Labé donne de la migraine. Sa gestion pose problèmes. Des problèmes liés aux revenus issus des différents matchs du championnat et de certaines manifestations. A un moment donné, le Fello star avait pourtant demandé  la paternité de ce stade aux autorités régionales mais en vain. Encore, son entretien pose toujours problèmes.

     Jetant  un coup d’œil  sur certains stades de l’intérieur notamment le stade de l’amitié de Kamsar avec sa pelouse couverte de latérite, Kankou Moussa de Siguiri, Fodé Fissa de Kindia, stade préfectoral de Dubréka …le constat est  le même. Ils sont encore dans l’oubliette de l’Etat guinéen.

     L’Etat qui est sensé construire des stades et les mettre en valeur  ne le fait pas .Se fondant de ce constat moins reluisant, l’opinion rend responsable  l’Etat qui d’après eux a fui ses responsabilités. Le département des sports  ne joue donc pas son rôle d’interlocuteur. C’est pourquoi l’implication de ces mécènes comme Antonio Souaré, président du HAC et Bouba Sampil, Président de l’ASK, KPC Président  du Hafia est à saluer. Ils participent fortement à l’amélioration du football guinéen.

     La Guinée vient de passer du championnat amateur à la ligue professionnelle. Et la ligue professionnelle exige des critères parmi lesquels figurent des infrastructures qui occupent une place de choix. Il reste à savoir si l’Etat viendra au chevet des clubs guinéens.

 

Mohamed Abdallah GANDEKA

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