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Monsieur SIS, officier Média Syli U-23 après la CAN : “Ce fut une expérience extraordinaire” (Interview)

CONAKRY- C’est une première dont il se souviendra assez longtemps dans sa jeune carrière. Ibrahima Sory Sow “Monsieur SIS” aura réussi à diriger avec professionnalisme les opérations médias du Syli National espoir lors de la 4ème édition de la CAN U-23 qui s’est achevée le 8 juillet dernier au Maroc.

Nommé officier MEDIA de l’équipe U-23 de Guinée par la fédération Guinéenne de Football, Ibrahima Sory Sow aura marqué positivement les esprits et s’est distingué de la plus belle des manières aux yeux des guinéens et des observateurs de la CAF. Au terme de cette compétition qui était sa première expérience dans ce nouveau rôle, le journaliste sportif guinéen n’est pas prêt d’oublier de sitôt cette campagne teintée d’émotions, avec les coéquipiers de Aguibou Camara.


J’ai déjà fait plusieurs compétitions en tant que Journaliste pour Football Factory et Foot224 mais être officier média du Syli U23 lors de cette CAN fut une expérience extraordinaire tant au niveau personnel que professionnel. Être officier média m’a permis pour la première fois de vivre les choses de l’interne, d’être au contact H24 avec les joueurs et l’encadrement technique depuis le stage de Conakry, jusqu’à la compétition. Une compétition comme la CAN, les choses vont à 1000 à l’heure, la veille de match il y a la conférence de presse d’avant match avec le coach et le joueur qu’il faut préparer en amont. Le jour de match il y a également tout le travail colossal lié à la communication du match que réalise toute l’équipe de communication de la Fédération Guinéenne de Football dont je suis le représentant sur le terrain, à savoir tous les visuels avant, pendant et après tous les matchs, mais également tous les autres aspects liés à la communication globale sur les réseaux sociaux et le site de la Feguifoot pendant toute la compétition ” explique-t-il, avant de renchérir.

Ce fut une mission assez exaltante qui m’a permis d’ajouter une ligne en gras sur mon CV (rires) et je réitère toute ma gratitude aux dirigeants de la Fédération Guinéenne de Football pour la confiance portée en modeste personne pour cette mission qui m’as permis d’apprendre énormément. Merci également à tous les joueurs et l’encadrement qui m’ont facilité la tâche dans l’exercice de mes fonctions “

Comme chaque métier, Ibrahima Sory Sow a su s’en sortir assez remarquablement malgré l’intense pression avant, pendant et après chaque match de la sélection guinéenne U-23.

L’aspect le plus difficile dans cette mission pour moi, c’était les conférences de presse d’après match, la CAF a son timing qu’il faut scrupuleusement respecter à la lettre peu importe votre état, quand vous gagnez d’âme. C’est facile quand vous gagnez, tout le monde est content et fier mais quand vous perdez un match surtout avec les scénario du match d’ouverture par expérience où on peut estimer avoir été victime d’injustice voire même les autres matchs qu’on domine largement mais qu’on perd, les joueurs et le coachs à l’instant où se tiennent ces conférences de presse n’ont pas forcément envie de parler, c’est normal c’est humain mais vu le caractère obligatoire de ces conférences en tant qu’officier média t’es obligé de ramener le coach et joueur élu homme du match pour se prêter aux questions parfois fâcheuses. Tout le reste du travail était énorme mais bien structuré, bien carré avec toute l’équipe de communication de la Feguifoot, moi sur le terrain et les autres membres en tribune et à l’extérieur afin de faire parvenir l’information à la seconde à tous les guinéens ” conclut-il.

Nul doute que ce n’est que le début d’une longue, riche et enrichissante carrière pour notre confrère, on l’espère bien. Connaissant son travail dans le professionnalisme, sa passion pour le métier et son abnégation, Ibrahima Sory Sow est déjà sur le droit chemin et a démontré que le choix de la Féguifoot porté sur sa personne pour gérer les opérations médias du Syli U-23 lors de cette CAN au Maroc, n’est pas le fait du hasard, et qu’il l’a bien mérité, biensur.

Mohamed LAMINE TOURÉ

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