SAINT-TROND- Dans une longue interview accordée à nos confrères de Foot224, l’ancien milieu de terrain du Horoya AC a avoué ses vérités à son ancien Président Antonio Souaré, propriétaire du club de Matam.
Selon Ibrahima Sory Sankon, qui évolue aujourd’hui avec Saint-Trond an première division Belge, le boss du Horoya a non seulement un entourage pourri, mais Antonio n’aide pas le football Guinéen.
Longtemps courtisé par des clubs européens notamment Montpellier depuis le CHAN 2016 au Rwanda, Sankhon avait été bloqué par le champion de Guinée, avec lequel il était encore sous contrat.
Il aura fallu moults chaudes discussions et de mise à l’écart, pour que l’international guinéen quitte le Horoya pour la Belgique.
« Je voulais aller découvrir un autre championnat plus professionnel que celui de la Guinée. Monsieur Antonio Souaré fait de très belles choses pour la Guinée mais le monsieur est mal entouré. Il est très mal entouré. C’est son entourage qui le trompe parce que dans mon cas, je lui ai dit la vérité.
J’ai dit ‘’ Président, je ne veux plus rester ‘’. A deux, on s’est compris. Ce qui m’a un énervé, son entourage est parti lui parler en disant : ‘’ Il ne faut pas libérer le petit. Il est très important pour le Horoya. Vous savez on doit aller à la ligue des champions ‘’. Et le président m’appelle pour dire qu’il n’est pas prêt de me lâcher. C’est ce qui m’a énervé.
Donc, j’ai décidé d’arrêter les entraînements. Et finalement, nous nous sommes compris. Il m’a demandé ce que je veux. Je lui ai dit qu’à la fin de la saison, je voulais quitter. Je ne veux plus rester. Il a accepté et il a compris que je n’avais plus envie de rester en Guinée. J’avais besoin d’un championnat plus professionnel que la Guinée.
Mais il faut que le président sache qu’il ne doit pas garder les joueurs. Si un joueur a envie de quitter, il faut le libérer. C’est ce qui est bon pour lui et pour la Guinée. Regardez le Horoya.
Le président Antonio fait beaucoup d’efforts, mais il n’aide pas le championnat guinéen (…) C’est pourquoi on a des difficultés avec notre équipe nationale locale. Il y a combien de joueurs guinéens qui jouent titulaires au Horoya ? Il n’y a pas beaucoup.
Tous les jours, ce sont des étrangers. Il faut qu’ils comprennent cela. Ils doivent aider le football guinéen et non aider les étrangers »
Antonio Souaré et son entourage apprécieront.
Guineefoot