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Syli : Une défaite de trop, caractéristique d’une farce d’équipe et d’organisation…

Conakry-Le lundi 4 septembre dernier, le Syli national de Guinée a encore manqué un autre rendez-vous de grand à Monastir en Tunisie à l’occasion de la 4ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2018.

Pendant que tous les guinéens, en dépit des signaux peu rassurants donnés par leur équipe, près d’une semaine avant, contre l’adversaire réputé le plus faible du groupe, ces guinéens, n’avaient pas de doute sur la victoire du syli face au même adversaire au match retour, mais hélas !

Cet adversaire, contre lequel le syli a buté, est incroyablement la Libye, un pays en guerre qui joue en dehors de ses installations loin des cris d’encouragement de ses supporters avec une équipe composée de ramassis de joueurs.

Tout le couac, a commencé pendant le regroupement à Conakry, quand des joueurs, comme ils en ont pris goût, viennent quand ils veulent, pendant qu’ils sont autorisés à quitter leurs clubs respectifs juste après le dernier match de ces derniers, pour qu’ils soient le plutôt disponibles pour leurs équipes nationales.

Cette arrivée au compte-goutte des joueurs, n’est pas restée sans conséquence sur le jeu de l’équipe. Dans le match le jeudi, ils ont montré des signes de pépins physiques et ont fait preuve d’indiscipline tactique inquiétante en deuxième période.

L’entraineur allait s’en vouloir pour toujours, si la victoire à l’arrachée n’était pas acquise à cause de ses changements qui se sont avérés infructueux.

Le soir du match, la veille de la fête, l’une des plus importantes pour les musulmans, les joueurs sont embarqués à destination de la Tunisie, où le rendez-vous raté de leur avenir dans la compétition devait se jouer.

Le moral au talon, car l’une de leur demande, qui consistait à leur permettre de fêter la Tabaski en famille, n’a pas été acceptée.

Hélas, ni l’encadrement technique, encore moins la pléiade de dirigeants parfois encombrante, témoignent certaines langues, présente en Tunisie, comme c’est le cas d’ailleurs pour tous les déplacements du Président Antonio Souaré, n’a été capable de redresser le moral des jeunes.

Pis, ces soi-disant joueurs professionnels aussi, n’ont pas été capables, de prendre la mesure de l’enjeu de la rencontre, et de l’attente de tout un peuple qui rêve de briser le mythe d’une qualification au mondial, estimé réservé à un cercle très restreint de nations de football, sauf à quelques rares exceptions.

Avec cette farce d’engagement, pour vendre aux guinéens, une équipe qui dandine, le moindre mal, d’une analyse unanime, est l’élimination pour ne pas couvrir plus tard le pays tout entier, de la plus spéciale avanie, avec des claques impitoyables que pourraient prendre son équipe nationale.

Lamine Mognouma Cissé

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