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Syli : Kaba Diawara, seul maître à bord, n’a plus d’excuses pour d’éventuelle débâcle (Édito)

CONAKRY- Jamais, en Guinée, un entraîneur du Syli national n’a été aussi fort. Jamais , un entraîneur n’a eu autant de coudée franche pour sélectionner les joueurs et composer à sa guise son staff technique. Kaba Diawara l’a fait. Il a gagné contre le ministère qui, à quelques jours de la CAN, a voulu changer le staff d’appui de l’équipe nationale.

Les hordres et casandres au service de l!’ancien international Guinéen ont fait sien le débat, pour prétexter une débâcle en perspective, et le ministre ainsi apeuré, est revenu sur sa décision. Consequence, Kaba Diawara reste avec le staff d’appui qu’il côtoie depuis bien longtemps. Quant à la sélection, Kaba Diawara fait ce que bon lui semble.

Des choix qui ne sont pas insoupçonnés de subjectivité, qu’il reussi tout de même à faire passer chez une certaine opinion souvent naïve, au nom de la discipline et du maintien d’une hypothétique dynamique qu’il dot avoir au sein de l’équipe. Tout est faux. C’est une fabrication de l’homme dont le parcours en tant qu’entraineur s’écrit uniquement à la tête du syli. Donc un stagiaire confirmé à la place des titulaires par la volonté d’un ministre des sports, qui a ainsi voulu avoir le contrôle aussi bien sur le coach, que sur son staff d’appui. Sans doute.

Mais, hélas, pour lui. Pour ce ministre qui est Béa Diallo. Comme pour dire qu’il n’y a jamais de crime parfait. Le poulain se rebelle. Pour revenir au sélectionneur, et à ses choix, c’était bien de lui laisser la main totalement libre, pour éviter qu’il nous jette, lui et ses soutiens, à la figure des prétextes fabriqués pour justifier son éventuelle débâcle. Loin d’être un piseau de mauvais augure, tout laisse à croire , que kaba Diawara va couvrir le pays de honte à cette CAN.

Car, ni son bilan, ni sa carrure, ni sa personnalité contestée, ni ses tactiques, et technique défaillantes, ne plaident en faveur d’une participation honorable de la Guinée à cette CAN. En tant que patriote, prions le ciel pour qu’il évite au pays un nouveau chagrin, en guidant sur le bon chemin notre entraîneur qui n’inspire plus confiance.

ÉDITO GUINEEFOOT

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