ABIDJAN- Plus nous oublions le Syli, mieux nous nous portons. Ces propos abondamment répandus qui bourdonnent dans nos oreilles à chaque déconvenue de l’équipe nationale, ont encore du sens ce soir. Le Syli s’est loupé. Bigrement. Peut-être qu’il vient de laisser filer une éventuelle qualification à la prochaine coupe du monde.
Ce qui était le seul élément de consolation qui revigorait encore des supporters qui ont refusé de désespérer. Qui l’eut cru ! Qui pouvait parier sur un match nul contre la somalie, la plus faible équipe dans ces éliminatoires. Et cela, contre une équipe qui compte dans son effectif un certain Serhou Guirassy qui a été assez transparent. On parle bien de l’un des meilleurs buteurs de la Ligue européenne des clubs champions, la plus prestigieuse des compétitions des clubs.
Ce vendredi soir, à Abidjan, au stade Epimbé, l’équipe Guinéenne a déçu en concedant ce nul sidérant contre la Somalie. Rien ne peut justifier cette grosse déconvenue. La désillusion est trop grande pour qu’on tourne aussi rapidement la page. Disons-le, sans exagérer, on a l’impression que le Syli est devenu une équipe maudite qui a divorcé d’avec la victoire. Des victoires utiles, faut-il préciser.
Ça paraît utopique ce mal nul contre la somalie, mais il est pourtant vrai.
Pour mesurer l’ampleur de la frustration, il faut rappeler que la Guinée, avec un effectif qui est parmi les meilleurs du continent, a été incapable de gagner contre la Somalie à domicile, l’équipe la plus faible de ces éliminatoires.
La malédiction, c’est sûrement en lien avec la qualité de l’entraîneur et celle de l’encadrement. Une ambiance de marché règne au tour de l’équipe. Impossible de se concentrer. Pas surprenant à cet effet que la victoire soit impossible. Pour éviter le naufrage, la refondation en cours dans le pays est nécessaire dans la gestion du football. A défaut de voir la discipline péricliter, donc difficile à réanimer à court terme .
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