MARRAKECH- Dans quelques jours , le syli national joue un match amical contre la séleçao, l’équipe du Bresil. Pour être honnete, le rendez-vous est historique. Il est tout aussi honorable de jouer contre l’une des meilleures sélections de tous les temps. Jouer contre le pays pourvoyeur de légendes de football, qui attire tant de regards comme aucun autre pays sur la planète, est, au-delà du football, l’occasion de mettre la Guinée sous les projecteurs.
Tout cela sonne bien. On peut même dire que c’est une opportunité qui enchante et qui honore. A cet effet, les responsables du football Guinéen peuvent bien s’enorgueillir d’avoir pu trouver cet accord de leurs homologues du Brésil. Cependant, les circonstances rendent ce rendez-vous gênant, à la limite contre-productif, pour Naby Keita et ses amis. Après une défaite contre l’Égypte, la veille, en attendant un dernier match, contre le Malawi, on se demande quels vont être l’état physique et le mental de des joueurs du syli qui vont plus se saigner, sans doute, contre le Brésil.
Il est sûr que les joueurs vont se surpasser au point de redouter chez eux, après le match hyper médiatisé, des pépins physiques. Oubien, en cas de naufrage, ce qui n’est pas à exclure avec une équipe Guinéenne apathique et quelconque, le moral des joueurs et du staff prendra un sérieux coup. La réaction de l’opinion désabusée a cet effet n’arrangera rien à la chose.
Cest pourquoi, des voix intelligentes se sont levées pour alerter, mais en vain, sur un rendez-vous pareil qui succède à un autre plus déterminant pour la qualification à la CAN.
On a eu l’impression que les joueurs, encadreurs et dirigeants n’étaient pas forcément dans les meilleures dispositions mentales et physiques pour que gagner contre l’Egypte. Le constat est qu’ils réservaint toutes leurs énergies pour réussir une sortie honorable de l’équipe dans un match sans importance, mais regardé par beaucoup plus de personnes partout sur la planète, contre le Brésil, ce samedi 17 juin en Espagne.
ÉDITO GUINEEFOOT
