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Syli

Syli : l’euphorie qui cache des détails inquiétants..

CONAKRY– La célébration par Ibrahima Cissé de son but, certains faits de jeux et les choix trop hésitants de l’entraîneur, à bien les scruter, renvoient sans doute, l’équipe a des insuffisances liées à la gestion d’un groupe de ‘’galactiques’’.

Ça paraît banal pour l’encadrement technique et la fédération, qui il faut le rappeler, est l’actrice de la politique de domiciliation des binationaux, des ‘’restes’’ d’Europe comme les appelle le très respecté journaliste, patron de CIS médias, Aboubakry Bâ, mais il y a bien de quoi se faire des mourrons.

Sans avoir la prétention de cracher sur le travail, combien de fois élogieux abattu par la fédération qui a su montrer à ces joueurs la direction de la patrie, les problèmes par contre de gestion d’un effectif composé d’un trop-plein de têtes d’affiche, se posent à l’entraîneur.

La sérénité des vestiaires, devrait être une préoccupation qui pourrait plus tard, si rien n’est fait pour y remédier, avoir raison de l’optimisme naissant chez les supporters rassurés par un groupe désormais bien étoffé.

Pour revenir au match de ce vendredi 12 octobre, le stade du 28 septembre, a vibré comme on ne l’a jamais vu depuis très longtemps. L’équipe a gagné, mais des détails ont attiré bien d’attentions objectives.

Ibrahima Traoré et Amadou Diawara sont imposés d’entrée. Ce choix paraît complaisant à cause de leur trop faible rendement dans le jeu dû au manque de compétitions, dans les jambes, du premier et le défaut d’intégration pour le second, qui n’a participé, précision importante, qu’a moins de trois séances d’entraînement avec le groupe. Est-ce suffisant pour le jeter dans le chaudron d’un match aussi important ?

Le geste de Ibrahima Cissé est la face cachée de l’iceberg de ressentis enfouis, commente-t-on.

Il donne le sentiment d’avoir un groupe de joueurs de gros calibres insoumis dont la gestion relève d’une autorité et d’une grande liberté d’agir. Pour ça, on peut bien avoir des raisons de douter.

Par ailleurs, réussir à changer la physionomie du match, deux fois de suite après des changements jugés à cet effet, ‘’gagnants’’, comme c’est le cas pour l’entraîneur guinéen, est un coaching chanceux qui en dit aussi long sur les choix trop indiscutables.

A lui, et à son employeur de tirer toutes les leçons, la prochaine fois.

Lamine Mognouma Cissé

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