Au coup de sifflet final de l’arbitre sénégalais de la rencontre, c’est sont des klaxons de joie qui ont retenti un peu partout dans la capitale guinéenne et dans toutes les directions. Tout de suite et de manière spontanée, les rues de Conakry sont prises d’assaut. Supporteurs et admirateurs de toutes les sensibilités et toutes les couches socio-professionnelles manifestaient leur satisfaction.
Pourtant, la qualification n’a pas été facile. Le Syli était encore dernier de son groupe à deux journées de la fin des éliminatoires.
“Vraiment, je ne croyais plus à la qualification du Syli. Tellement que son groupe était relevé, où toutes les équipes pouvaient se qualifier. L’attente à vraiment été longue, maintenant qu’on n’est qualifié, bravo au syli national de Guinée” confie un supporteur soulagé.
“Eh! Dieu merci. Cette qualification du Syli est l’une des plus difficiles de son histoire. Imaginez toutes nos rencontres ont été délocalisées à cause de la fièvre à virus Ebola. On a été stigmatisé, presque rejetés de tous. Merci à la population marocaine qui nous a acceptés et bien accueillis. Cette qualification du Syli est une victoire contre Ebola. Je suis très contente”, indique une supportrice tres contente du parcours héroïque du onze national.
C’est vrai que ce n’est pas la première qualification du Syli aux phases finales d’une CAN. Mais, pour nombre d’observateurs, la ferveur populaire engendrée par ce triomphe restera à jamais dans la mémoire collective.
Pour autant, les gestionnaires de notre football doivent mettre les bouchées doubles pour permettre à l’équipe nationale guinéenne de faire une préparation digne pour une bonne participation à cette CAN 2015.
À bon entendeur…..
Sékouna CAMARA,
Guineefoot©, 21/11/2014, CONAKRY, GN