CONAKRY– L’entraîneur guinéen a tout dit ou presque avant son contact avec les médias ce vendredi dans le but de justifier ses choix des joueurs devant prendre part au match que la Guinée joue en début de septembre contre la Centrafrique.
C’est dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.
Dans un entretien la veille, accordé à nos confrères de CIS FM , Paul Put a parlé de l’absence de joueurs locaux dans sa sélection. Il a aussi et surtout parlé de l’absence de Amadou Diawara, ce guinéen d’ailleurs, qui se joue de tous les autres guinéens, j’allais dire, le joueur qui s’estime plus utile qu’on ne puisse l’imaginer, qui se joue de ceux qui le croient et qui propagent sa duperie constante.
Pour parler de cette sortie du technicien guinéen, les confrères de CIS, comme ils le font ces derniers temps, ont joué le gros coup en obtenant des réponses à des questions essentielles qui focalisent bien de curiosité.
Peut être qu’ils ont jouit de leur carnet d’adresses qui d’ailleurs, faut-il le reconnaître est très riche ce qui est une évidence, ou qu’ils jouissent de l’envergure qu’a pris le média dans le monde du sport, ou peut être, qu’ils se sont fait aider par une tierce au pouvoir entendu, capable de contraindre leur interlocuteur à accepter l’invitation ? pour ça, difficile d’y répondre pour ne pas épiloguer.
En réalité, c’est un sésame que le média s’est offert pour lequel il a le mérite d’être félicité. Un sésame qu’aucun autre média se trouvant dans les mêmes conditions ne peut se passer.
Par contre, il faut bien interroger l’action de Paul Put qui se fait passer pour un taciturne, peu réceptif quelque soit l’insistance de son interlocuteur désireux de recouper auprès de lui ses informations, mais qui est en réalité discriminatoire et trop sélectif envers ses mêmes interlocuteurs.
En enlevant la sève nourricière à sa conférence de presse, donc la partie la plus passionnante de ce rendez-vous, il y a de bonnes raisons pour les chasseurs d’infos de s’effaroucher.
Alors, comme en France avec TF1 pour l’équipe de France, CIS peut bien penser à scénario.
Aucun n’obstacle ne pourrait s’y dresser à cause des forces de séduction cumulées dont dispose ce média.
La Rédaction
