Dans Ouest-France, l’entraineur du FC Nantes, Michel Der Zakarian dit avoir « subis de plein fouet l’affaire Bangoura ». Pense –t-il à son club ou à la victime ?
Quant à Ismaël Bangoura, il soutient férocement que son départ d’Al-Nasr a été simplement motivé par le fait qu’il n’avait pas été payé par son ancien employeur depuis des mois et que son nom était même rayé de la liste des joueurs du club. S’estiment libre comme un poisson dans l’eau, il a recontacté son ancien club pour tenter de poursuivre sa carrière qu’il a commencé dans les rue de Conakry. C’est ainsi qu’il avait décidé de revenir à la Maison Jaune pour relancer sa carrière.
Celui qui a bien commencé l’année 2014 en offrant une belle victoire à son club le 12 janvier dernier face à Lorient de Sadio Diallo, voit le ciel lui tomber dessus.
A la première lecture de cette décision, chacun peut se poser des questions. On peut dire que le club Al-Nasr s’est fait de la publicité à l’échelle internationale tout en faisant deux victimes, Bangoura et Nantes. Mais à qui la faute ? A Ismaël Bangoura qui malgré le traitement douloureux et humiliant de son ancien club, n’a pas cherché à connaitre les conditions élémentaires de rupture de contrat ? A son agent qui se fait de l’argent sur son dos.
Parlant d’agent de joueurs, on sait que beaucoup de jeunes guinéens ont été victimes de manque de vision de leurs agents. Encore que c’est aux joueurs de se battre comme ils le peuvent sur le terrain pour avoir un bon agent. Doit on imputer toute la responsabilité de ce qui vient d’arriver aux dirigeants du FC Nantes, qui ont poussé le joueur à rompre son contrat ou qui ont fait signer un joueur sans avoir pris le temps de vérifier si effectivement le joueur avait effectivement rompu son contrat en bonne et due forme ?
Quoi qu’il advienne, Bangoura semble être le plus grand perdant, car 4.5 million d’euros ne vont pas mettre Nantes en faillite et ne font pas d’Al-Nasr un club plus riche qu’il ne l’est aujourd’hui, mais Bangoura et les siens oui.
Malal Diallo