NOUAKCHOTT ─ Cet après-midi, le triple champion de Guinée, le Horoya AC, en découdrait avec son homologue champion de la Mauritanie, le FC Nouadhibou, en tours préliminaires de la Ligue africaine des Champions.
Contrairement à la saison écoulée où il avait été battu en tours préliminaires par les Ivoiriens de Sewé Sports, le Horoya veut faire mieux cette saison.
Mais, dans ce duel dirigé par un trio arbitral ivoirien, ce sont les Mauritaniens qui ouvriront le score à la 14e mn par Elmamy Cheihkou TRAORÉ suite à une incompréhension défensive entre le défenseur Fodé CAMARA et le portier sénégalais du Horoya, Khadim N’DIAYE.
Sans tarder, le Horoya tentera de se réveiller en multipliant les assauts. Et, dans la foulée les Rouge-et-Blanc de Matam remettront les pendules à l’heure mais, contre toute attente, l’arbitre ivoirien Tangba KAMBOU a refusé le but sur la demande de son assistant. Relance!
Bien que privé de ses deux pièces maitresses, notamment le Camerounais Jean Francis Ebélé DIPITA et le Burkinabé Jean Noel LINGANI (meilleur joueur de la Ligue 1 Guinée en 2013), le Horoya a su gérer la partie, positivement, sous l’égide de son ossature présente sur la pelouse dont l’Ivoirien Blaise KOUASSI, le Burkinabé Nikiema DRAMANE, Ibrahima Sory BANGOURA, international guinéen et ex-sociétaire de Djoliba FC de Bamako, le Guinéen Mohamed YALI YALI (ex-sociétaire de Meknès Maroc) ou l’Ivoirien Lakpka Dougui, l’ex-capitaine du Sewé Sport de San Pedro.
Un peu plus tard, c’est l’attaquant Burkinabé Nikiema DRAMANE, qui trouvera le fond des filets (40”) pour le plus grand bonheur de la communauté guinéenne en Mauritanie, qui avait pris d’assaut le Stade Olympique de Nouakchott pour soutenir le club de leur terroir. Ils y étaient plus nombreux que les supporters mauritaniens! Patriotisme.
Le Horoya, fondé en 1975, a été finaliste en 1979 de la Ligue des champions de la CAF appelée à l’époque la Coupe d’Afrique des clubs champions. Il avait perdu la finale face aux Camerounais de l’Union de Douala. Et depuis lors, le club guinéen tente en vain de se signaler dans les compétitions africaines.
Quant au FC Nouadhibou, fondé en 1999, il est le club le mieux structuré de la Mauritanie au point de se faire inscrire sur le registre de clubs semi-professionnel. Ce qui est un fait inédit dans un pays où les clubs sont encore au stade d’amateurs.
Bref, à défaut de parvenir à faire la différence à l’extérieur lors de ce déplacement à Nouakchott, le club guinéen se contentera de ce bon résultat (1-1) en attendant la manche retour prévu le weekend prochain à Conakry.
Bon vent Horoya.
Moysekou,
@Guinéefoot