Conakry – Le tirage au sort de la Ligue Africaine des champions et de la coupe CAF s’est tenu ce lundi au Caire en Egypte. L’AS Kaloum affrontera au premier tour le Séwé Sport d’Abidjan. Le Horoya AC va quant à lui se frotter aux libériens de Fassel. Les réactions à chaud des deux entraineurs juste après le tirage.
« Le Séwé Sport est un gros morceau »
Pour l’entraineur de l’ASK Pascal Janin, le Séwé sport est un adversaire assez coriace. «On ne peut pas dire que ce soit un tirage très excitant, puisque on affronte au premier tour l’une des meilleures équipes d’Afrique. Maintenant ça peut se comprendre parce que je crois que c’est comme au niveau de l’Europe, tu as des indices qui entrent en jeu. On n’a pas un indice suffisamment relevé pour l’instant pour nous permettre au premier tour d’affronter des équipes suffisamment bas. D’ici la date des deux matchs mon équipe, va j’espère monter en puissance et devenir plus dangereuse qu’elle ne l’est en ce moment. Sur le plan palmarès, il y a une différence de niveau. Pour preuve le Séwé a joué il y a quelques jours la finale de la coupe CAF, qu’il a malheureusement perdu au dernier moment. C’est donc un gros morceau le Séwé. Mais avec le Stade Malien, j’ai donné du fil à retordre au TP Mazembé. C’est sur le terrain que ça se passe, j’espère que ça va bien se passer pour l’AS Kaloum.’’
« On n’est pas bien tombé, mais il faut faire avec »
Contrairement à son homologue de l’ASK, le coach du Horoya AC Théophile Bola n’a lui aucune connaissance de son adversaire libérien du Sassel. «Je n’ai aucune idée de ce club. Mais là, je cherche à avoir le maximum d’information sur eux. Je vais regarder sur le net ou approcher des connaissances et puis voilà. S’il y a une possibilité d’aller voir quelques deux où trois matchs là-bas je vais voir. C’est un pays anglophone, donc ce sera du football anglais. Ce ne sera pas un match facile à négocier. Je suis en train de voir si un club guinéen a déjà joué contre un club libérien. Il faut aller dans l’histoire pour éclairer le présent. Après voir sur quel pied il faut danser.’’
Aliou Chérif