MARRAKECH- Le Syli national de Guinée, atteint par le syndrome de la grève de Knysna de l’équipe de France pendant la Coupe du monde de football 2010 en Afrique du Sud, donc avec le cœur et le corps portés sur l’argent, s’est de nouveau incliné ce mardi en match amical de préparation contre le Bénin.
C’était à Marrakech au Maroc où il se trouve au compte de son stage de préparation en prélude à la CAN 2019.
Cette deuxième défaite du onze guinéen, près de deux semaines après le début du stage, n’augure pas, du moins pour certains supporteurs, d’une meilleure participation à la CAN.
Sans doute et à juste raison, des supporteurs, à force de constats amers sur la prestation de leur équipe nationale s’agissant des détails de jeux, semblent pour la part désespérer.
D’abord, le fait au retentissement regrettable, est la réclamation des primes pourtant, indues le soir de leur première défaite en amical contre la Gambie.
Une attitude qui renvoie l’image d’une équipe dont le souci serait de se faire plein les poches au détriment de l’attente d’une victoire finale pour une population qui en est trop avide.
Sur les détails techniques aussi, il y en a bien de ces imperfections dont certaines pourraient trouver les implications à l’étiquette de joueurs cupides, qui leur collent désormais à la peau.
A bien regarder les deux matches, on peut relever le manque d’efficacité des attaquants, dû aux jeux individualistes auxquels se livrent chacun pour une question d’ego surdimensionné, l’absence de la hargne de vaincre qui devrait s’exprimer dans les duels, mais hélas !
Il y a aussi des choix tactiques et ceux des personnes, que l’entraîneur a du mal à transcender, du moins pour le moment.
Il doit avoir encore une circonstance atténuante qui plaide en faveur des joueurs et du staff, en attendant le dernier match amical de préparation contre l’Egypte qui s’avère indispensable pour avoir une idée définitive, sur ce qui va être la prestation de l’équipe à la CAN.
Lamine Mognouma Cissé