«Le regroupement de l’équipe a débuté le 25 juin et le départ pour Bamako le 27 juin, a dit Lapé. Le 4 juin, l’équipe s’est rendue à Bamako où elle ne s’est pas entraînée à cause de la pluie ». Selon Lapé, le travail était beaucoup plus axé sur le réalisme, hélas! «Il était prévu de se déplacer avec 23 joueurs mais l’autorité a voulu que l’effectif soit réduit à 18 joueurs», a déploré Lapé qui a aussi tacitement regretté du fait que l’équipe n’ait pas eu assez de temps pour se préparer. Parlant de la défaite, le coach du Syli local, l’attribue beaucoup plus au mental des joueurs et à une insuffisance physique. «À cela s’ajoute le manque de réalisme et de concentration», a t-il précisé.
D’après Lappé, l’autre facteur lié à la défaite de l’équipe, après tout le “bruit” qui a été fait autour du match, c’est le manque de motivation pécuniaire . Lapé a rappelé que le traitement n’a pas évolué, ce sont les mêmes primes dérisoires de 650mille soit (100 dollar) qui ont été payées aux joueurs. Le sélectionneur de l’équipe nationale local a précisé de nouveau que les primes ne pouvaient nullement motiver les joueurs. Aussi, Lapé a aussi tacitement regretté la présence d’un comité autour de lui et surtout la présence de Michel Dussuyer, même s’il a toujours souhaité avoir les conseils de ce dernier.
Abdoul Salam Sow a ajouté que la fédération doit choisir entre Lapé et Dussuyer qui a monopolisé la parole à la mi-temps à la place de l’entraîneur titulaire qu’est Lapé Bangoura. Salam a précisé que Dussuyer n’a rien à les apprendre surtout «qu’il a tout raté à la tête du Syli».
Lamine Mognouma Cissé, envoyé spécial à Bamako