LIGUE 1

CI Kamsar : le « chef rebelle » qui s’est désisté, malmené d’entrée

KAMSAR- Le club de Kamsar et son patron, le Gl Maturin Bangoura, se ravissent. Ils mettent du bémol dans leur engagement visant à faire couler la ligue-pro, vaille que vaille.

Faire regretter aux dirigeants de celle-ci, leur décision de s’être autoproclamés, par la bénédiction de la ravageuse machine CONOR, nouveaux patrons des lieux. Et pourtant, ils étaient la figure de proue de la fronde, qui a pu entrainer l’essentiel des grands clubs que compte notre pays, en décidant de boycotter le championnat de ligue1 et 2.

Il est évident que la manière d’agir du CONOR peut susciter des débats légitimes sur la légalité de la décision ainsi prise.

A cet effet, les actions de protestations, par des voies légales, qui sont donc menées par l’équipe déchue peuvent paraître légales.

Cependant, décider de boycotter le championnat, cumulativement à la procédure en cours au tribunal arbitral du Sport, de la part d’un club, paraît trop suicidaire. Il peut courir le risque d’une relégation, au mieux. Au pire, l’extinction d’une entreprise, aussi du rêve d’une génération de sportifs de toute la localité.

On avait aucun doute, qu’en empruntant ce chemin très improbable, on a eu l’impression qu’on voulait profiter de la solidarité ainsi suscitée pour relever des défis personnels. Mener une guerre d’égos pour des responsabilités perdues.

Le Horoya qui avait tout à perdre, l’a compris le premier, en prenant la bonne décision de divorcer d’avec les autres frondeurs. Puis, suivra le Wakriya.

Et enfin, c’est au CIK, le chef “rebelle”, de considérer sa position.

D’entrée malmené par le FC Séquence sur le score de deux buts à zéro, au compte de la deuxième journée, après son forfait de la première journée, le CI Kamsar, à travers son patron, l’aile dur de la contestation, est non sans prétexte, pour justifier son retour.

Lui et ses soutiens qui se sont défoncés sur les premiers clubs qui ont logiquement fait défection, se devaient être convainquants pour justifier leur désistement. Ça s’appelle sauver la face pour avoir mener longtemps en bateau un groupe pour une destination incertaine.

Général Mathurin Bangoura évoque des pressions qu’il aurait subies. Des pressions venant de qui ? Difficile d’y répondre.

Finalement, on se convient, ces acteurs contestataires, qu’on peut être dans le championnat et continuer à protester, par des voies légales, contre le limogeage des siens.

En attendant, c’est tout comme, jouer le championnat et prier que les dieux des instances saisies soient attentives à vos récriminations qui ne sont pas sans fondements. Et c’est ce qu’il fallait faire depuis bien longtemps.

Lamine Mognouma CISSÉ

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