Le Président de la République ayant pris la mesure de la situation, reniflant donc des tentations d’interférence chez certains de ces hauts commis, a pourtant instruit que personne ne se mêle des élections en perspective à la FEGUIFOOT.
Les mots ainsi employés, lors du conseil des ministres du jeudi 22 avril, par le patron de l’exécutif, sont largement évocateurs de la crainte de celui-ci, de voir le pays suspendu par l’instance dirigeante du football mondial, quand ses cadres agiront outre.
Sans doute, le scénario redouté par le patron de l’exécutif Guinéen, est aujourd’hui plus que d’actualité.
On apprend, à travers des médias, que l’un des conseillers et proches collaborateurs du Chef de l’Etat, qui auraient dit agir en son nom, ont, en toute indiscrétion, demandé à l’actuel Président de la FEGUIFOOT, Antonio Souaré, de renoncer à sa candidature.
Mieux, les raisons invoquées pour justifier cette demande, à en croire des médias qui ont rapporté la nouvelle, sont cousus de fil blanc.
Pire, le président de la commission électorale de recours, aurait été lui-aussi, intimé par une certaine autorité d’invalider la même candidature.
Le prétexte, là aussi, apprend-t-on, parait trop tortueux. C’est dire à ce monsieur que la candidature de l’ancien Président du Horoya comporte des risques de suspension du pays par la FIFA.
Selon des sources consultées par notre rédaction, les échos de toutes ces actions de mauvais aloi seraient parvenus à la FIFA et à la CAF.
Ces entités aux aguets, précisent les mêmes sources, auraient déjà rouspété en alertant sur de gros risque qu’encourt le pays, si des cadres impénitents, dans le but de servir leur agenda personnel, continueraient leur immixtion dans ces élections.
C’est alors à nouveau au patron de Sékhoutoureya, de sortir de son gong en sonnant définitivement la fin de la récréation.
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