Interrogé par la presse au sujet des changements de dernière minute survenus concernant le lieu de déroulement du stage de l’équipe nationale A en prévision des deux match prévus face à la Tanzanie, ce 7 septembre, puis 5 jours plus tard face au Sénégal, le sélectionneurnational Djamel Belmadi a dressé un constat peu reluisant de l’état des infrastructures footballistiques du pays.
« Le centre de Sidi Moussa n’est pas adapté pour ce stage-là. Les terrains ne sont pas prêts pour recevoir l’équipe nationale, donc on est obligés de trouver une autre solution », a déclaré le coach national, invitant les médias présents à « poser la question de manière très claire aux responsables »
Tout en soulignant que « cela n’est pas nouveau », Belmadi a ajouté qu’ »il faut demander qui est responsable des terrains, après c’est à lui de rendre des comptes ». Interrogé également au sujet du terrain du stade de Annaba, Belmadi a livré un aperçu global sur les terrains de foot au niveau national.« Annaba, de toute façon nous n’avons pas le choix puisque le match est localisé là-bas. Le stade n’est pas comme il était au mois de juin, c’est certain, il n’est pas dans le meilleur état qu’on l’avait souhaité pour un match international », a t-il répondu, affirmant qu’il n’y a aucun stade qui n’est pas dans cet état, que ce soit « Baraki, Oran… ».
« Constantine, on est heureux d’aller là-bas dans le sens où on a vu des gens volontaires qui aiment l’équipe nationale, qui étaient fiers de la recevoir et qui font le maximum pour donner des conditions de travail dignes de la sélection. Je vais mentir si je dis que c’est le top, que c’est les conditions de travail d’une équipe nationale, mais c’est qu’on a trouvé de mieux », a t-il expliqué.
«Deux matchs différents qui peuvent nous donner beaucoup d’enseignements»Par ailleurs, Belmadi a estimé que les deux prochaines sorties des Verts, contre la Tanzanie pour le compte de la 6e et dernière du groupe F des qualifications à la CAN-2023 et face au Sénégal en amical, sont deux matchs « différents » qui « peuvent nous donner beaucoup d’enseignements », en prévision des prochaines échéances internationales.
« C’est deux matchs différents qui peuvent nous donner beaucoup d’enseignements. Le premier contre la Tanzanie, qui a besoin d’un point pour se qualifier à la CAN en Côte d’Ivoire. Cette sélection a le même profil que des équipes qu’on risque d’affronter en phase de poules de la prochaine CAN. Notre objectif est de bien défendre et trouver des espaces pour développer notre jeu et marquer des buts », a-t-il assuré.Concernant le match amical face au Sénégal, le sélectionneur national a estimé que « le champion d’Afrique en titre fait désormais figure de l’ogre de l’Afrique, qui vient de battre le Brésil lors de la dernière date FIFA ».
Avant d’enchaîner : « C’est un vrai test pour nous devant un stade rempli et une équipe offensive qui aura à cœur de briser une série de cinq défaites face à l’Algérie. Nous avons beaucoup de joueurs indisponibles, d’autres sont en manque de compétition, mais nous allons donner le maximum dans un match référence. »
En stage à Constantine depuis hier, la sélection algérienne de football affrontera la Tanzanie ce jeudi (20h00) à Annaba pour le compte de la sixième et dernière journée du groupe F des qualifications de la coupe d’Afrique des nations de football CAN-2023 (reportée à 2024), avant de défier le Sénégal, mardi 12 septembre, au stade de Diamniadio, dans la banlieue de Dakar.
