Conakry– Dans un précédent article, l’ancien international guinéen s’est montré utile pour le football guinéen avec des propositions qui sont en harmonie avec la volonte de renouveau exprimée au quotidien par les nouveaux patrons de la feguifoot.
Après les Formations des éducateurs, encadreurs, entraîneurs, médecins sportifs et arbitres, Abdoul Karim Bangoura « AKB » et son département chargé de la formation à la Fédération guinéenne de Football ne tarissent pas de propositions de reformes afin d’apporter un souffle nouveau au football guinéen.
Suite et fin des reformes proposées par AKB.
* Les anciens internationaux.
– Faire voyager deux anciens internationaux lors des matches des différentes équipes nationales (cadets, juniors et seniors) afin d’inciter les joueurs à plus de courage et de détermination.
– Leur Réserver exclusivement les postes de l’intendance auprès des équipes nationales.
– Parfaire la formation (Entraîneurs /Dirigeants/Arbitres) pour certains et perfectionner les autres en leur proposant des stages.
Par ailleurs, certains peuvent être formés au métier de commissaire des matches ou même consultant “Journaliste Analyste Sportif”.
* Nos internationaux en activité.
– Il est impératif de faire signer un contrat de bonne conduite à chaque joueur convoqué en sélection car cela est primordial pour la discipline et la bonne marche du groupe. La rigueur et la discipline imposée dans le groupe, c’est la garantie d’un meilleur résultat.
– Intégrer la fonction publique après 50 sélections :
Le joueur, après cinquante (50) sélections dans l’équipe A, devient automatiquement fonctionnaire de l’état, par conséquent, il aura droit à un salaire aussi minime soit-il. S’il est un professionnel à l’étranger, sa famille pourra toucher à son salaire à condition que le joueur en fait la demande .
– En ce qui concerne les primes de matches, il faudrait se mettre autour d’une table pour en discuter et trouver un accord une bonne fois pour toute et cela avant le début des compétitions ( le but étant d’éviter toutes discussions financières et tout conflit avec le groupe pendant les compétitions, ce qui est néfaste sur plan sportif
* Les Infrastructures :
Sans infrastructures il n’y a pas de progrès dans le football et très franchement, YOROKOGUIYA est un bel exemple à suivre. Mais en attendant, il nous faudra absolument aménager et mettre dans les normes des infrastructures déjà existantes (Coleah, Bonfi, Taouyah, La Mission etc.)
* Le Sponsoring.
– Pour réaliser nos rêves, il est impératif de trouver des partenaires ainsi que des sponsors qui nous accompagneront dans notre challenge et s’associeront à l’image de notre Syli national.
* Les Journalistes Sportifs :
Il faudrait mettre en place la même formule que celle des médecins sportifs afin de leur apprendre l’étique et la déontologie afférentes à leur corporation. Nous proposerons des séminaires à Conakry et y convierons certains journalistes de référence ( Franck SIMON de France Football par exemple).
* La création d’une fondation appelée « FONDATION SYLI NATIONAL »
– A vocation humanitaire, elle assistera ceux qui sont dans le besoin (les malades dans les hôpitaux, les enfants dans les orphelinats, les handicapés, faire des forages …)
Mohamed Lamine Touré