VALENCE- Le défenseur central de Valence Mouctar Diakhaby a été victime d’une très grave blessure au genou lors du match face au Real Madrid samedi (2-2). Selon plusieurs médecins espagnol, l’international guinéen pourrait “ne pas pouvoir rejouer au football”.
Un triste constat. Très gravement blessé au genou suite à un choc avec Aurélien Tchouaméni lors du match entre Valence et le Real Madrid samedi (2-2), Mouctar Diakhaby souffre d’une luxation qui pourrait le tenir écarter des terrains pendant au moins un an. Une prévision optimiste s’il on en croit deux spécialistes interrogés par la presse espagnole.
Le médecin Enrique Gastaldi, célèbre chirurgien orthopédique, a expliqué à la radio SER que la blessure subie par Diakhaby “est horrible”: “La luxation a emporté le ligament croisé antérieur et le ligament croisé postérieur. C’est une blessure très rare. C’est la blessure la plus grave qu’un joueur de football puisse avoir au genou. Il s’est probablement déchiré quatre ou cinq ligaments. C’est une blessure sauvage.”
“Tous les ligaments se rompent””
Pensez que lorsque le genou est luxé, il se déboîte… l’os se déboîte. Ce qui signifie que tous les ligaments se rompent, à savoir le ligament croisé antérieur, le ligament croisé postérieur, le ligament latéral, externe… Pour que l’os puisse se déplacer, tous les ligaments doivent être rompus. Et une fois que les ligaments sont déchirés, il peut y avoir une complication.”
“Il faut toujours prendre en compte dans une luxation du genou, c’est qu’il n’y a pas de lésion vasculaire. L’artère poplitée vient de derrière le genou et passe à côté de l’os. Et lorsque l’os sort, il peut déchirer l’artère, la veine… ou le nerf. Ce sont des lésions très graves dès le départ“, explique plus en détail le Dr Enrique Gastaldi
“Il faudra peut-être un ou deux opérations””Avec ce type de blessure, la première chose que je dois vérifier, c’est que le patient puisse marcher et qu’il n’y a pas plus de problèmes…. Et nous ne parlons pas d’un arrêt de travail de moins de 9 ou 12 mois. Avec ce type de blessure, il n’est pas nécessaire de donner une limite de temps. Et il faudra peut-être une ou deux opérations”, ajoute-t-il.
Le docteur Juan José López Martínez, médecin personnel du joueur de tennis Carlos Alcaraz, s’est voulu lui plus fataliste auprès du journal sévillan Estadio Deportivo: “Malheureusement, il s’agit d’une blessure très grave et qu’il y a donc un risque sérieux de ne pas pouvoir rejouer au football, parce qu’ils endommagent généralement le cartilage, qui est une structure qui ne se régénère pas.”
RMC