Entouré par le secrétaire général et le manager du club, le technicien sénégalais a regretté l’absence des joueurs, Aboubacar Gal Camara, Ibrahima Sory Bangoura et Lakpa Dogui. Les deux premier sont suspendus pour avoir écopé plus d’un carton jaune, le dernier a écopé d’un carton rouge lors du dernier déplacement du Horoya contre le Raja. Conscient du déséquilibre que ses absences peuvent provoquer au sein de son équipe, Amara Traoré dit avoir utilisé tout le monde tout en leur permutant pendant le championnat le vendredi dernier et pendant le match amical disputé par son club le lendemain.
Parlant de son adversaire, Amara Traoré estime qu’il n’y a pas de comparaison possible entre le Raja et le Sfax « Le Raja et le Sfax n’ont pas les mêmes caractéristiques, précise le sénégalais. Le Raja était programmé pour gagner la coupe. Ils sont bons techniquement et collectivement ». Pour ce qui est du Sfax, Amara Traoré s’est réservé de tout commentaire et affirme garder ses remarques pour ses joueurs.
« L’adversaire en face c’est le Sfax, mais notre adversaire est l’indice de la CAF »
L’ancien entraineur des lions du Sénégal est conscient de l’enjeu qui l’attend. « Nous sommes tous là pour la victoire du Horoya, lâche t-il. L’adversaire en face c’est le Sfax, mais l’adversaire officiel, c’est l’indice de la CAF qui nous permettra sur la base d’une bonne performance, d’avoir 3 à 4 équipes dans les compétitions africaines. C’est l’un des soucis principal du président Antonio Souaré…. »
Sans dévoiler son plan de jeu, Amara Traoré ne compte pas baisser les bras contre le Sfax « L’important, c’est de gagner sans prendre de buts. On va prendre les Tunisiens à la gorge en attaquant. Pour des matches de Ligue des Champions, quand on reçoit, il faut faire douter l’adversaire par votre jeu de conservation, de protection et de reconquête à la perte du ballon. D’impulser un rythme, en sachant qu’au retour, ils vont faire pareille », explique le coach du Horoya.
Les Guinéens sont aujourd’hui tous unis et mobilisés dernière le Horoya qu’ils estiment être la clé de la renaissance de notre football.
Lamine Mognouma Cissé