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Mondial 2014―Zimbabwe-Guinée [0-1] : À la force des tripes !

syli3HARARE― Le Syli vient de réussir un long voyage du coté de l’Afrique australe, en Rhodésie du Sud, un match épique au bout d’un périple long et fatigant. Les trois points comme remontant d’un groupe motivé par l’enjeu d’une première qualification à la coupe du monde, mais excédé par le manque d’égard des autorités des Sports à son égard.

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Son capitaine profitera du stage de Johannesburg qu’ils ont rallié en classe économique, alors que les responsables eux étaient tous logés en premium. Mais, l’appel de la patrie ne se refuse pas sur le champ de bataille, donc nos Sylis ont mis de l’eau dans leur vin le temps du match. Comme s’ils sentaient la difficulté de ce round, qui annonce des batailles les unes plus dangereuses que les autres.

 
Le Syli nous avait habitués à bien jouer et perdre ses matchs. Mais là, comme guidé par une baraka suprême, il a plié sans rompre. Soufrant tout au long d’un match, dominé presque en bout en bout des guerriers zimbabwéens en manque de réussite.
 
Une première mi-temps ou les Guinéens ont presque tout réussi, marquer et ne pas pendre de buts. Les occasions des Warriors (Guerriers) aussi évidentes ne furent que des adjuvants pour nos pachydermes.
 
En seconde mi temps, les choses s’empirent le milieu expérimental baissant la garde, laisse passer des Zimbabwéens que notre défense amoindrie ne parviens à freiner que très rarement. L’absence d’un Bah Djouldé s’est fait sentir, même si Conté, Baldé Habib et Sadio Diallo ont donnés le meilleur d’eux. La grosse satisfaction vient de la solidarité dont le groupe a fait preuve tout au long d’un match, ou le syli fut hypra dominé.
 
Cette vertu fut mieux exprimée par Naby Soumah, Naby Yattara et Ibrahima Diallo tout les trois auteurs d’un match de référence. Avec cet état d’esprit on peut rêver de lendemains enchanteurs si seulement ceux qui sont censés gérer ce football, finissent par mettre l’intérêt de la construction de cette discipline en avant. Un exemple, l’État paie le prix d’un billet éco, au prix d’un prémium. Juste parce que certains en ont fait leur vache laitière. Mais quand des athlètes ambassadeurs se donnent pour la nation, ils méritent que l’Etat fasse des efforts à la force de ses tripes. À méditer.
 
Sega Diallo (à Harare)
Grace à l’aimable concours de Total Guinée
Guinéefoot©

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