Conakry-Dans quelques jours, en fin d’année très exactement, l’adoption des nouveaux statuts sera à l’ordre du jour d’un congrès extraordinaire organisé par le comité de normalisation de la Féguifoot.
Les contradictions et les inimitiés qu’ont suscitée l’élaboration de ces nouveaux textes, sont aujourd’hui en passe de s’éteindre.
Il aura fallu des actions en solitaire de personnes influentes dans le milieu du football avec des connexions étendues dans le même milieu. On peut entre autres citer: Antonio Souaré, le Président de la ligue-pro, et Amadou Diaby, le bien aimé de tous. Le tout chapeauté par cette tournée de charme du comité de normalisation (CONOR) auprès de toutes les ligues régionales, à Conakry et à l’intérieur du pays, pour que la fronde soit considérablement amenuisée.
Des cœurs sensibles, des acteurs du football, à l’époque incrédules et très répulsifs face aux textes, ont finalement rallié la cause d’une majorité certaine qui se bat pour que passent les mêmes textes de ces nouveaux statuts.
Des discours teintés d’espoir avec des explications détaillées de tous les points contenus dans les nouveaux statuts, ont été distillés ici et là, par une équipe, mais surtout par celui qui n’a pas eu besoin de forger son talent oratoire et sa personnalité dans le milieu : Ibrahima Blasco Barry, l’homme à la rhétorique empreinte d’emphase à cause de sa grande modestie.
Bref, la tournée du CONOR et les actions isolées, ont été d’une importance capitale pour l’avenir du projet qui ne devrait souffrir d’une adoption avec un score à la soviétique.
Le hic pourrait être le point relatif aux diplômes des éventuels candidats, qui, aux yeux des observateurs et reconnus par certains dirigeants, est abject et illusoire.
Lamine Mognouma Cissé