Conakry – Faut-il parler d’un duel joué d’avance ? De toute évidence, oui ! Tant l’adversaire qu’il aura à affronter le vendredi 14 Août, n’est pas de taille à se mesurer à lui. Salif Camara Super V, n’a guère de sang d’ancre à se faire. Le congrès du vendredi, s’il n’est pas une partie de plaisir, il n’en sera pas non plus une à suspense.
Oui, car, dans le landerneau footballistique guinéen, dans une large mesure, le choix est fait, celui de la continuité dans l’action et l’élan rénovateurs du football guinéen, entamés voici quatre ans, sous la conduite et le leadership éclairés d’un homme, Salif Super V, en l’occurrence.
Son bilan à la tête de la fédération guinéenne de football, se passe de tout commentaire. Certes, les défis qui attendent le football guinéen, pour sa modernisation, en termes d’infrastructures, et pour sa réorganisation, restent nombreux, très nombreux, mais Salif Camara Super V, depuis quatre ans, a incontestablement, provoqué un véritable électrochoc, dans la renaissance de ce football qui avait touché le fond de l’abîme.
Que de réalisations, que de conquêtes, que de victoires arrachées de haute lutte, que de vibrations procurées au public, mordu du cuir rond, que de réformes, que de chantiers ouverts, quelle dynamique fantastique enclenchée!!!
Alors que le football guinéen était agonisant, alors qu’il s’était littéralement effondré, et absent de la scène africaine et internationale, il a bien fallu lui, pour le tirer du gouffre, pour le tirer de sa longue torpeur, pour le sortir de sa léthargie qui était devenue presqu’endémique.
Salif Camara Super V, c’est d’abord et avant tout un leadership vainqueur, et une diplomatie silencieuse mais agressive et efficace. Grâce à son carnet d’adresse, à sa pénétration des instances de décision au niveau africain et international, grâce aux liens personnels assez forts qu’il a avec les plus hauts dirigeants du football, il a réussi à mobiliser au bénéfice exclusif du développement du football de son pays, la Guinée, des financements assez importants et dont l’impact est visible ici et là.
Les réalisations issues du projet Goal de la FIFA (nouveau siège de la FEGUIFOOT, centre de formation doté d’un terrain avec gazon synthétique à Nongo…), ainsi que des financements qui ont servi à relever le niveau des encadreurs, et autres arbitres, sont à loger à cette enseigne.
Salif Camara Super V, c’est aussi cette diplomatie agissante, le plus généralement dans la discrétion, mais dans l’efficacité. C’est sous lui, que pour la première fois, pas moins de six guinéens, sont aujourd’hui, présents à la CAF. Salif Camara Super V, c’est aussi et surtout l’électrochoc provoqué au niveau des compétitions nationales.
Grâce à son leadership, il a réussi en peu de temps, à susciter un nouvel intérêt à la fois chez un public qui avait boudé les stades et chez de nouveaux acteurs, de nouveaux mécènes, qui ne lésineront pas sur les moyens, pour provoquer à leur tour une véritable adhésion des guinéens à la cause du football.
Conséquence, en attendant une ligue professionnelle, le niveau des compétions locales (championnats, coupes), est de plus en plus relevé. De nombreux joueurs évoluant au plan local, s’exportent. D’autres, attirés, viennent de la sous-région et d’ailleurs pour jouer en Guinée. Les stades se sont remis à se remplir. Salif Camara Super V, c’est aussi le retour de la Guinée au premier plan en Afrique d’une part, et son retour au plan mondial à travers l’équipe nationale cadette.
Depuis qu’il est aux affaires, le Syli de Guinée est présent au rendez-vous continental, excepté celui de 2013, avec une forte sensation à la CAN de cette année, en Guinée Equatoriale. Résultat, la Guinée a affiché jusqu’à il y a une semaine, un classement plus que flatteur, sur l’échiquier continental et mondial. 8è africain et 45è mondial. Une performance, rarement accomplie, de par le passé!
Le Syli cadet s’apprête à se mesurer aux grandes nations (le Brésil, l’Angleterre…), à la coupe du monde de la catégorie, prévue en octobre au Chili. Il a terminé 3è à la dernière CAN de la catégorie au Niger.
Depuis deux ans, les clubs guinéens notamment le Horoya AC et l’ASK, titillent les grands clubs du continent, dans les compétitions africaines (Ligue des champions et coupe de la CAF). Le Horoya AC, il y a un an, a échoué à un cheveu de la phase de poules de la ligue des champions, après avoir terrassé des clubs comme le Raja de Casablanca. Ce qui dénote d’un niveau du championnat national, jugé assez prometteur. Un acquis à mettre à l’actif de l’équipe de Salif Camara Super V.
Salif Camara Super V, c’est enfin, une rigueur d’airain dans la gestion financière. Contrairement à qui se raconte, contrairement aux allégations dénudées de tout fondement, jamais la gestion de la chose publique, n’a été aussi saine que depuis Super V. Le rapport de la santé financière de la FEGUIFOOT, dressé par l’expert-comptable et passé en moulinade par des auditeurs locaux et d’autres mandatés par les plus hautes instances du football mondial, en fait foi.
Il sera présenté vendredi au congrès. En ce moment, toutes les mauvaises se tairont à jamais. Au congrès du vendredi 14 Août, voter Salif Camara Super V, c’est voter utile, c’est voter juste, c’est voter pour plus d’audace dans l’élan rénovateur du football guinéen.
Demba Sidiki Diallo
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