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Syli : des erreurs à ne pas commettre contre le Burundi (Mognouma)

LE CAIRE- Après sa brillante qualification (première d’une poule où se trouvait la Côte d’Ivoire), personne ne pouvait parier sur ce sort en ballotage du Syli à ces phases finales de la CAN 2019.

C’est bien ce Syli dont les qualités et les chances ont été surestimées, qui tombe avec fracas des hauteurs de son trône jupitérien pour être logé à l’enseigne des équipes faillibles et perfectibles à tous les compartiments de jeux.

Ce dimanche à 16H, ce patrimoine national déliquescent, devrait jouer son avenir dans la compétition. Ce sera dans    un match épique contre le Burundi, un adversaire qui rappelle l’une des qualifications au forceps des guinéens à la CAN.

C’était à l’issue de ce match d’appui joué en 1993 à Libreville, en vue de départager les deux équipes qui avaient le même nombre de points.

Le capitaine Ibrahima Traoré et ses coéquipiers sont avertis.

C’est vrai que l’adversaire n’est pas une foudre de guerre, mais il ne pourrait être aussi maniable à souhait, au regard des statistiques résumant les confrontations, de tout le temps, âprement disputées qu’il y a eues entre ces deux équipes.

C’est aussi clair que tout résultat contraire à celui qui devrait permettre aux guinéens d’accumuler trois points de plus, écourtera leur séjour doré au pays des pharaons.

Les déclarations captieuses tenues à Alexandrie à tous les niveaux, aux lendemains des premières sorties ratées, dans cette compétition, doivent désormais céder le pas au réalisme.

Pour cette ultime sortie déterminante pour l’avenir du onze guinéen dans cette biennale du football africain, les joueurs doivent se mettre au service du collectif.

Aux défenseurs, plus de sérénité et de communication.

Aux milieux de terrain, plus d’application, d’engagement dans les duels et autant dans les relances et les dernières passes.

Aux attaquants, plus d’efficacité tout simplement devant les buts.

Paul Put pour sa part, accusé d’être un entraîneur têtu et non réceptif aux conseils de ses collaborateurs, il se doit plus d’ouverture et plus de rigueur, en vue de contraindre les joueurs au respect de la discipline tactique dans le jeu.

Le choix des hommes qui s’avère jusqu’à ce jour son talon d’Achille, doit être revu et corrigé.

En dépit de tout, un sursaut d’orgueil est bien possible pour cette équipe lardée de critiques, de toutes parts.

Impossible n’est pas guinéen ! Il faut y croire !

Lamine Mognouma Cissé

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