Le comité national de soutien au Syli après quatre semaines de récolte de fonds a rendu compte au gouvernement. Plus d’un milliard de francs guinéen a été mobilisé pour soutenir le onze guinéen à la CAN 2015 en Guinée Equatoriale.

Lancée fin décembre 2014, le comité de mobilisation des fonds de soutien à l’équipe nationale a fait le tour des différents départements ministériels, la présidence de la république, des opérateurs économiques, sans oublier la forte communauté libanaise résidant à Conakry. A la fin de la tournée, le comité a réussit à récolter la somme de plus d’un milliard de francs guinéens comme l’atteste le ministre des postes et télécommunications Oyé Guilavogui président du dit comité.

 « A date d’aujourd’hui après que l’aventure soit brusquement arrêtée, les résultats de cette collecte se chiffrent à un montant total d’un milliard cinq cent vingt huit millions huit cent soixante dix huit milles (1 .528.878.000) francs guinéens. »

A l’heure du décompte après les dépenses effectuées, Oyé Guilavogui a avancé deux montants distincts, ce qui signifie qu’il s’est soit trompé ou le vrai montant n’a pas été révélé. Une différence existe entre le premier montant avancé ci- haut et celui qu’il donne ici bas.

 «  La presse qui nous a accompagnée durant cette collecte, les majorettes, la fanfare, les animateurs et autres étaient rémunérés hebdomadairement. Ensuite, il y a eu la confection des t-shirts, le comité qui nous a accompagnés d’un effectif total de 40 personnes, quelques membres du gouvernement et autres supporteurs. Donc, pour la collecte totale d’un milliard cinq cent vingt six millions huit cent soixante dix huit milles (1.526.878.000), nous avons dépensé cent quatre vingt trois millions (183. 000.000). Nous avons aujourd’hui en banque un solde bancaire d’un milliard trois cent quarante trois millions huit cent soixante quinze milles (1. 343.875.000) francs guinéens. »

Pour beaucoup, l’idéal aurait été de lever le voile sur le montant perçu par chacun des membres du comité après la collecte. La presse désire elle aussi une conférence avec le comité pour plus d’éclaircissement.

Aliou Chérif (+224) 623 72 58 57