CONAKRY- La Guinée prépare la double confrontation contre l’équipe U-23 de l’Ouganda pour le deuxième tour des éliminatoires de la CAN 2023.
Le Syli a entamé ses préparatifs dans la capitale guinéenne avant de se rendre en Tanzanie où il reçoit l’Ouganda dans les prochaines semaines. Et le sélectionneur Morlaye Cissé, récemment nommé à la tête de cette autre catégorie, est confronté à un véritable casse-tête. En effet, des clubs européens refusent de libérer les joueurs convoqués, expliquant que cette rencontre n’est pas inscrite pour les journées FIFA. Une situation qui intrigue l’entraîneur guinéen.
« On a fait la demande aux clubs de nous envoyer les meilleurs espoirs et entretemps, il y a une certaine catégorie qu’on a retenue. Ceux qui sont nés en 2000, on ne peut pas les prendre malheureusement, selon la décision de la CAF et de la FIFA. Il faut prendre que les joueurs qui sont nés à partir du 1er janvier 2001. Mon souhait aurait été que je prenne pratiquement entre 10 et 15 joueurs qui jouent ici. Mais vu que ce n’est pas une date FIFA, on risque de se retrouver avec des difficultés avec les clubs qui ne sont pas obligés de libérer les joueurs. Les joueurs veulent venir mais ce ne sont pas eux qui décident, ils sont dans des clubs. Mais on essaye de négocier avec ces clubs pour que ces joueurs viennent. Le joueur a son droit, le club a son droit et la fédération aussi », se plaint Morlaye Cissé.
Visiblement, ce n’est pas le beau temps au sein du Syli national des moins de 23 ans, avant d’aller défier l’Ouganda, avec cette cascade de refus des clubs de liberer les joueurs convoqués pour constituer cette équipe.
Mohamed LAMINE TOURÉ
