Conakry – Plus de trois mois après avoir été intronisé officiellement comme sélectionneur national de la Guinée, Luis Fernandez a tenu sa toute première conférence de presse ce mardi 28 juillet dans l’enceinte du nouveau siège de la Fédération Guinéenne de Football à Conakry. Devant un parterre de journalistes, le français s’est prêté aux questions des hommes de médias.
L’ancien coach du PSG a notamment repondu à la question relative au bannissement de certains joueurs qui avaient refusé de rejoindre l’équipe nationale lors de la 1ere journée des éliminatoires de la CAN 2017. « L’envie de porter le maillot du Syli national, c’est de soulager les supporters qui sont en Guinée et partout dans le monde. Entant qu’ancien joueur, j’ai eu le plaisir de porter le maillot de la France, Kaba Diawara aussi le connait. Donc, tous les joueurs de la Guinée où qu’ils soient à travers le monde, doivent être animés par cet esprit de patriotisme. Porter le maillot d’une sélection, c’est un devoir et une obligation, un esprit de passion. C’est ça l’essentiel », a d’abord déclaré Fernandez.
S’agissant de l’attitude de Bouna SARR qui l’avait récemment envoyé une pique dans la presse, Fernandez s’est monté furieux. « Même si vous avez un ennemi au sein de votre équipe, vous devez répondre à l’appel du sélectionneur. Pour venir satisfaire au moins vos supporters qui sortent vous acclamer tous le temps dans la rue, c’est extrêmement important(…) Bouna SARR m’avait confirmé de sa présence dans l’effectif avant de faire défection. Avec ou sans lui, la Guinée pourra avancer, je pense.. Mais j’espère qu’il reviendra à la raison.»
Enfin, le sélectionneur national a répondu à la question qui taraude toujours les esprits s’agissant de sa résidence en Guinée. « La plupart des joueurs évolue à l’international. Donc ce n’est pas forcé que j’habite en Guinée car on n’a déjà quelqu’un qui a la tâche de superviser le championnat local, c’est l’essentiel. » a-t-il conclu. Luis Fernandez devrait rester quelques jours encore à Conakry avant de repartir sur la France.
Mohamed Lamine TOURE