CONAKRY- Ce qui semblait être une grosse chimère au début et jusqu’à une fin proche du mandat d’Antonio Souaré, ne l’est plus ; hélas !
Depuis bientôt 72H, le comité de normalisation tant redouté, est désormais une réalité.
C’est certain que la crise qui a résulté de l’organisation du congrès électif avorté, a finalement eu raison de l’envie du Président d’honneur du Horoya Ac, de mieux faire pendant un nouveau mandat dont il était le plus grand favori.
C’est donc une décapitation chez l’homme de sa volonté de panser les pas de clercs qui ont un tout petit peu truité le parcours qui a été le sien et qui aurait pu être sans reproches.
La chronologie de la crise a révélé la haine constante d’un groupuscule et son obsession à voir leur adversaire, à la tête de la Feguifoot, couvert de honte, par conséquent éconduit de cette fédération.
Ce règlement de compte, qui a caractérisé certaines prises de positions, a atteint les arcanes du pouvoir d’alors et ses tenants qui se sont engouffrés dans la brèche pour précipiter le départ d’Antonio.
Dans ces conditions d’adversité infaillible qui rend le travail en synergie impossible, le CONOR est le bienvenu pour nettoyer la maison de ses sangsues.
Alors, vivement l’aseptisation du football Guinéen afin de la débarrasser des intrus et des sans scrupules, plaintifs et haineux.
A la différence de la crise qui a eu raison d’Antonio, et qui est due à une interprétation contradictoire des textes, les précédentes, par contre, sont nées de la gestion peu catholique et d’un déficit de management de la part des dirigeants d’alors, dont le dédain pour leurs collaborateurs était connu de tous.
Le PDG de SAM GBM, peut, en effet s’en féliciter pour s’occuper désormais, exclusivement, de son club et de ses autres entreprises, qui, il faut le préciser, ont souffert de son trop grand investissement en faveur du football.
MOSAIQUEGUINEE.COM